RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Que s’est-il passé dans la CGT il y a 20 ans ?

Le document dont il va être question fait quelque 80 pages.
Difficile donc de l’intégrer dans le cadre du format "Grand Soir".
Ci-après donc le texte qui en fait la présentation suivi du plan du document ; ainsi que l’adresse pour le consulter :

http://www.frontsyndical-classe.org/2014/10/que-s-est-il-passe-a-la-cgt-il-y-a-20-ans.html


Présentation

Le document " Que s’est-il passé dans la CGT il y a 20 ans ? " fait le point sur des décisions qui ont modifié en profondeur les orientations de la CGT à partir du début des années 90.

Cela de manière détaillée. Preuves à l’appui.

Mutation, au point que la journaliste des Échos, Leïla de Comarmond a publié en 2013 un ouvrage qui affiche à la une : " Les vingt ans qui ont changé la CGT".

Les dirigeants de la CGT qui se sont succédé depuis cette époque de Louis Viannet à Thierry Lepaon en passant par Bernard Thibault ont cependant toujours nié que les choix opérés à cette époque aient constitué une réorientation de type réformiste rompant avec les objectifs de transformation sociale de l’organisation.

Et pourtant les réalités et les faits sont têtus !

​Les débats des organismes de direction (Comité Confédéral National et Commission exécutive) des années 91-95) témoignent de cette évolution.

De la même manière qu’en particulier les 44e et 45e congrès sont marqués par d’importantes décisions : le départ de la FSM et les modifications statutaires caractérisées entre autre par l’abandon de la référence à la " socialisation des moyens de production et d’échange".

Pour le mouvement syndical et les militants cette période est une période très difficile impactée par des événements internationaux à portée considérable (chute du mur de Berlin et effondrement de l’URSS) et une situation intérieure considérablement détériorée (chute des effectifs syndicaux, lourde déception des politiques menées par la gauche au pouvoir...).

C’est donc à partir de ce contexte que va être entreprise une réflexion autocritique portant sur des aspects essentiels de l’orientation et de l’activité syndicale : signature des accords, indépendance syndicale, unité syndicale / "syndicalisme rassemblé", adhésion à la CES et départ de la FSM.

Cette dernière question revêtant une importance stratégique particulière : pour que l’adhésion de la CGT à la CES soit acceptée par les dirigeants de la CES et les dirigeants des autres syndicats français lui appartenant (la CFDT en particulier) il fallait que la CGT quitte la FSM.

Bien que cela n’ai pas été avoué à l’époque c’était une condition sine qua non.

C’est donc aux conditions imposées par la CES et par conséquent l’Union européenne que les dirigeants de la CGT ont acquiescé, perdant de ce fait toute véritable autonomie de décision et se soumettant aux orientations d’organisations marquées par leur engagement partisan dans la guerre froide et leur attachement à un syndicalisme d’accompagnement.

Depuis cette période le bilan de ces choix peut être fait : malgré certaines victoires dues à d’importantes mobilisations populaires (CPE et grèves de 1995) la volonté réactionnaire et de la droite et du parti socialiste arque-boutées sur leurs contre-réformes n’a pu être enrayée.

Pas plus que l’objectif de la reconquête du million d’adhérents atteinte !

Et ils veulent poursuivre et aggraver ces politiques qui sont à l’origine de la grave crise que nous connaissons.

Des choix ont donc été faits. D’autres choix étaient possibles plus conformes aux traditions historiques de la " grande Dame".

A présent le doute n’est plus permis : les choix effectués tournaient le dos à une défense conséquente du monde du travail et à l’heure de la plus grave crise du capitalisme depuis 1929, où le "dialogue social" n’est que le masque des sacrifices imposés aux travailleurs, ils correspondent moins que jamais aux nécessités de l’heure.

Pourtant l’espoir réapparaît : la contestation à l’intérieur de la CGT de ces choix et des déclarations qui les traduisent s’est faite beaucoup plus forte ces derniers temps.

Cela de manière publique.

N’est-il pas donc encore temps, plus que temps que d’autres choix conformes aux traditions historiques de la CGT l’emportent à nouveau dans toutes ses instances ?

Cette nouvelle page de l’histoire de notre organisation, seuls les militants sont en mesure de l’écrire !

C’est-à-dire à vous !


PLAN du document :

Au préalable, quelques repères

1991/92 : un leitmotiv : Changer, changer et vite !

Contexte international

Contexte intérieur

la situation pour ce qui concerne la CGT

Le CCN de juin 1991

Le rapport d’Henri Krasucki

« Oui la CGT a reçu des coups ... mais elle est debout ! »

les années 80 et leur bilan

Quels obstacles pour changer ou ... la faute à qui ?

Le rapport de Louis Viannet

confrontation des idées, divisions, confrontation des courants : "modernistes" contre "élitistes"

préserver la CGT

Le 44e congrès et ses suites, janvier/mai 1992, le cap de classe maintenu ?

le contexte du moment

Louis Viannet s’adresse au congrès

Comment ça se passe chez nous ?

Les négociations, nous et la chaise vide

D’autres avis

Les conclusions

Henri Krasucki : ni testament ni message

Le CCN de mai 1992

1993-94 : confrontations en trompe-l’œil

Les affrontements de l’année 1993

Le CCN de novembre 1994

Comment qualifier ces affrontements ?

1995 : année du 45e congrès

Les CCN d’avril, d’octobre et de novembre préparatoires au congrès

Le 45e congrès

Le contexte

La tribune de discussion du congrès

Un congrès sous contrôle

La réforme statutaire

Les amendements au document d’orientation

Un incontestable tournant a été pris

Comment qualifier la nature des changements mis en œuvre dans ces années ?

La signature des accords

L’indépendance syndicale

Une vieille histoire

un souci réel et une spécificité française

un argument de division

dans les années 90

L’unité syndicale ou le "syndicalisme rassemblé"

L’adhésion à la CES et la sortie de la FSM

La CES et l’Union européenne

La position de la CGT jusqu’au début des années 90

Quelles sont les raisons invoquées pour justifier le refus d’affiliation de la CGT ?

Les coulisses d’une adhésion

La période 1992-1998 : un glissement progressif vers

1992 : l’amorce d’un tournant ou l’ouverture d’une fausse fenêtre

Le CCN des 13 et 14 mai 1992

La CE du 7 mai

1993 : un statu quo apparent

1994-1995 : la rupture

Deux fers au feu ?

Transformation de la CGT / mutation du PCF : une mutation parallèle

Le choix d’une orientation réformiste incontestable

Et maintenant ?

Le doute n’est plus permis

Des facteurs d’espoir

Sigles abréviations et Acronymes utilisés

URL de cet article 27092
   
Même Thème
Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds.

Bertolt Brecht

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.