RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Conférence de presse du collectif emploi Jeune Ile de France

QUI SOMMES-NOUS ?

Notre collectif Ile de France est composé de collègues qui exercent une pluralité de métiers dans les Associations, les Collectivités territoriales, et l’Education nationale. Il regroupe également divers collectifs locaux. Nous avons crée un collectif interprofessionnel parce que nos problèmes sont communs : contrats précaires ET sans avenir. Nous étions trop isolés pour répondre à nos problèmes :
- problèmes quotidiens sur le lieu de travail
 problèmes sur la formation,
 problèmes juridiques,
 et surtout le problème d’ignorer ce que nous deviendrons à la fin de notre contrat.
Nous travaillons en partenariat avec les syndicats qui nous soutiennent (hélas trop peu !).

Après un rassemblement à Bercy en mars dernier, nous avons démocratiquement voté en Assemblée Générale, les revendications suivantes :
 Titularisation sans condition de nationalité
 Validation des acquis professionnels
 Formation qualifiante et/ou diplômante sur le poste ou au choix du salarié
 Revalorisation des salaires
 Création des nouveaux métiers
 Dotations conséquentes de l’Etat aux Associations employeurs
 Contre la pérennisation du dispositif « Emplois Jeunes - Emplois précaires »

Nous avons un journal quasi trimestriel « CANARDAGE » qui relaie notre info auprès des collègues sous format papier et sur le Net, ainsi qu’un site Web*.

En juin 2002, avec d’autres précaires en lutte (Mac Do Pizza Hut, Arcade, Maxi-Livres, AC !), nous avons déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du Précaire Inconnu, avant de rebaptiser les Champs Elysées, « Avenue de la Précarité ».

En août, nous avons lancé un appel à créer un Réseau national des Collectifs Emplois Jeunes.
Différents collectifs ont répondu à l’appel :
 Collectif Emploi Jeune Inter pro de Toulouse
 Collectif Emploi Jeune de Catalogne
 Collectif des Aides Educateurs du Tarn et Garonne
 Collectif emploi jeune du CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale)
 Collectif Emploi Jeune Inter pro d’Ile de France
 Collectif Emploi en Danger, de l’Ile de la Réunion en lutte depuis septembre 2002
 Collectif Emploi Jeune de Bourgogne

Plus d’autres Emplois Jeunes qui s’organisent un peu partout et échangent les infos : à Marseille, à Port de Bouc, à Rezé, à Rennes, à Concarneau, à Lyon, au Havre, dans les radios associatives, dans les Hôpitaux toulousains… Et bien sûr, les Aides Educateurs Corses qui ont fait grève durant deux semaines au printemps dernier.

POURQUOI LUTTONS-NOUS ?

Le dispositif Emploi Jeune a été créé sous un gouvernement de gauche, pour diminuer la proportion des jeunes au chômage. Fait à la va vite, sans réelle solution sur l’avenir des jeunes en poste, le dispositif a conduit à des dérives de toutes sortes. Aujourd’hui :

« Nous sommes les premiers sur la liste de Raffarin à nous faire descendre
Nous sommes les derniers sur la liste des Syndicats à nous faire défendre »

En cinq ans les Emplois Jeunes ont prouvé leur utilité dans les services publics comme auprès des usagers, pourtant nous sommes toujours sous-payés par rapport à nos savoir-faire et nos responsabilités en poste. Nous avons dû créer nous-mêmes des métiers alors que nos postes et nos statuts sont flous. Toujours dénigrés, nos acquis professionnels auront du mal à être reconnus.

Nous avons de vraies missions, nous voulons de vrais emplois !

CE QUE LE GOUVERNEMENT NOUS PROMET

Même si au niveau local, les syndicats et collectifs ont fait avancer nos droits, les confédérations syndicales ne nous soutiennent pas dans notre lutte interprofessionnelle et nationale. D’où l’intérêt de créer un Réseau national d’Emplois Jeunes en lutte !
D’abord la gauche a créé un dispositif précaire, ensuite la droite nous renvoie à la case départ ANPE en ne proposant aucune issue pour notre avenir.

La question du Budget pour les Emplois Jeunes est un faux problème : des centaines de milliers de départ en Retraite sont prévus dans les prochaines années (plus de 900 000 jusqu’en 2016 rien que dans la Fonction Publique d’Etat) et nous sommes 216 000 en poste actuellement et sans avenir… Le gouvernement brade les services publics (5 600 postes de surveillants supprimés à la rentrée prochaine), il nous invente 11 000 postes d’Assistants d’Education qui ne règleront ni nos problèmes, ni ceux de nos publics. Il nous plonge dans la précarité (51 900 collègues Emplois Jeunes se retrouveront au chômage en 2003) et donne du Fric aux patrons en créant les Contrats Jeunes. Super l’Avenir !

NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE !

Donc, nous on s’organise pour une action nationale et interprofessionnelle le Mardi 15 octobre 2002 ! Venez nous rencontrer là où les premiers contrats se terminent. Ils sont une centaine de collègues à la Mairie de Sarcelles qui vont perdre leurs emplois en janvier 2003. Par solidarité et par souci de notre avenir, nous vous donnons rendez-vous pour une

*Contacts Web :
Site Web http://ejforums.free.fr
Mail djeunes93@hotmail.com

Site où télécharger les CANARDAGES : www.emploijeune-idf.org (rubrique initiative de salariés, cliquez sur l’icône Canardage avec le bouton droit de la souris, et « Enregistrez cible sous »).

Site en construction : http://collectifsej.free.fr

URL de cet article 269
   
Les 7 péchés d’Hugo Chavez
Michel COLLON
Pourquoi les Etats-Unis s’opposent-ils à Chavez ? Pour le pétrole, on s’en doute. C’est tout ? Les guerres du pétrole, ils sont habitués à les gagner. Mais au Venezuela, on leur tient tête. Ici, on dit qu’il est possible d’employer l’argent du pétrole de façon intelligente et utile. Pas comme à Dubaï où on construit des hôtels à vingt mille euros la nuit au milieu d’un monde arabe sous-développé. Pas comme au Nigeria où la faim tue alors que ce pays est un des plus gros exportateurs (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"Les bombes nucléaires pourront tuer ceux qui ont faim, les malades, les ignorants. Mais elles ne pourront pas tuer la faim, les maladies et l’ignorance. Elle ne pourront pas non plus tuer la juste rebellion des peuples".

Fidel CASTRO

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.