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2002-10-19 : Projection du film "Les Prolos" de Marcel Trillat à Bobigny.

Après 3OO jours de colère - offert à l’Institut CGT d’histoire sociale et à la CGT par son producteur et son réalisateur , Marcel Trillat vient d’achever un deuxième film sur la classe ouvrière aujourd’hui, Les Prolos.
Ce film (à la première personne) est conçu comme un carnet de voyage. Il est à la fois journalistique et pédagogique, marxiste et humaniste. Il contient, entre autres, une très forte séquence - images clandestines - sur la sous-traitance à Saint-Nazaire. Les Prolos est rythmé par une musique originale, fort belle, signée Marc Perron.

L’institut CGT d’histoire sociale, le Magic Cinéma de Bobigny et la mission patrimoine et cinéma de la Seine-Saint-Denis vous proposent une avant-première des Prolos, le samedi 19 octobre à 21 heures, au Magic Cinéma.

La projection, en présence de Marcel Trillat, sera suivie d’un débat avec René Mouriaux, sur la classe ouvrière, ses évolutions historiques, sa situation aujourd’hui.

Cette projection s’inscrit dans le cadre de Résonances, manifestation organisée par le Magic Cinéma et la ville de Bobigny sur les luttes sociales au cinéma. Du 15 au 23 octobre sont ainsi montrés de nombreux films en avant-première, en présence des réalisateurs.

Sachez également que le samedi 19 octobre est présenté en avant-première le film de Luc Decaster, Rêve d’Usine. Le cinéaste a suivi pendant plus d’un an la lutte de salariés d’une entreprise du Loir-et-Cher. Sur un sujet proche de 300 jours de colère, Luc Decaster a opté pour un travail cinématographique complètement différent. Son film est tout aussi bouleversant.

Renseignements et réservation ( indispensable ) au 01 41 60 12 33.

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Dominique Fernandez : Ramon
Bernard GENSANE
(Paris, Grasset, 2008) La lecture des livres de Dominique Fernandez (romans, livres de voyage, photographies) m’a toujours procuré un très grand plaisir. Avec, cependant, deux petits bémols. Pour se rassurer, j’imagine, Fernandez éprouve le besoin d’en faire des kilos, d’écrire jusqu’à plus soif. Dans son très beau livre sur Tchaikovski, par exemple, s’il ne nous décrit pas trois cents rues et artères russes, il n’en décrit aucune. Dans son Ramon, il nous inflige, par le menu (c’est le cas (…)
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Viktor Dedaj

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