Suite à une échauffourée sur le Parvis de Saint-Gilles à Bruxelles entre la police et des personnes passant la soirée sur cette place bien connue de la capitale belge pour se divertir dans ses bars et restaurants, un article sorti dans un média national belge a proposé une version des faits largement biaisée en faveur d'une police qui depuis quelques années ne brille plus auprès des habitants des quartiers populaires bruxellois en raison de toute une série de bavures.
Une vidéo amateur a pu saisir les faits.
Rapidement La Dernière Heure/Les Sports (La DH) nommait un papier :"Les “bobos” empêchent l’arrestation d’un vandale". L’article expliquaient comment "plus d’une dizaine d’inspecteurs et un officier [...] bloqués sur place à cause d’une foule anti-police qui a pris fait et cause pour un vandale".
Des internautes interpellés par le ton de l’article ont pris le temps de vérifier le passif de la journaliste Stéphanie Ovart. Surprise : celle-ci est une (ancienne ?) inspecteur de police qui prenait parti pour ses collègues, en témoigne son profil Linkedin. La page disparue quelques minutes plus tard a quand même pu être sauvegardée.
http://www.secoursrouge.org/local/cache-vignettes/L500xH535/10407919_10154392791575727_2455075404193368646_n-a56ce.jpg
La DH déjà connue pour ses articles de piètre qualité est maintenant clairement identifiée comme un outil de communication de la police de Bruxelles.