LES MEDIAS :
« On reconnaît un régime totalitaire par le fait que les médias sont contrôlés par le pouvoir politique.
On reconnait un régime libéral par le fait que les médias sont la propriété (et donc contrôles) des pouvoirs financiers. »
Le système médiatique que je dénonce comporte deux domaines particuliers imbriqués l’un dans l’autre créant ainsi l’amalgame et la confusion.
•Le domaine de l’information nécessaire et utile aux citoyens. Avec ses investigations, ses enquêtes journalistiques révélatrices et ses vérités accusatrices prouvées.
•Le domaine de la communication mercantile et people le spectacle permanent de la presse de caniveaux !
•Avec :
Ses annonces spectaculaires,
Ses exclusivités factices ;
Ses vérités manipulées ou occultées parfois mensongères ;
Sa "sondagite" permanente sur tout et n’importe quoi ;
Sans oublier sa vision lucrative avec l’omniprésence de publicité sans scrupules ni morale.
Il existe bien des moyens pour contrôler leur pouvoir. Pour ma part, malgré le tollé que cela ne manquera pas de provoquer, j’en vois un qui serait, me semble-t-il, facile à mettre en œuvre il s’agirait de taxer les médias audio-visuels en fonction de la durée effective de programmes et des émissions qu’ils diffusent.
LES JOURNALISTES :
Dans cette très honorable profession (en fait un 4ème pouvoir sans réel contre pouvoir), où, ne l’oublions pas, règne le népotisme, l’amalgame et "l’anglomanie" étasunienne, il y a pour moi et pour bien d’autres citoyens, deux catégories de journalistes avec de réelles différences qui ne sont jamais ou rarement différenciées et pour cause !
1. Les journalistes d’investigation et de terrain qui sont en fait de vrais journalistes, utiles et efficaces qui risquent fréquemment leur vie. Nous les respectons particulièrement.
2. Les journalistes de "salon", les plus connus, généralement les portes serviettes des pouvoirs(politiques, financiers, lobbys etc .), s’appuyant fréquemment sur leur déontologie, des commerciaux le plus souvent classes à « droite », soucieux d’abord de leurs intérêts et qui ne risquent que leur mise à l’écart avec de bonnes indemnités.
Et pour terminer, ces commentaires très révélateurs de John Swaiton, l’éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu :
"La presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués".
Henri SERRES