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Décès de Claude Julien, ancien directeur du Monde Diplomatique, par Ignacio Ramonet .


CLAUDE JULIEN (1925 - 2005)

Claude Julien, qui fut pendant dix-huit ans - de janvier 1973 à décembre 1990 - responsable principal (d’abord rédacteur en chef puis directeur) du Monde diplomatique est décédé le jeudi 5 mai 2005 à l’âge de 80 ans dans sa résidence du Buguet-Haut, à Sauveterre-la-Lemance (Tarn-et-Garonne).

Personnalité exceptionnelle, par la puissance de ses
convictions, la singularité de son talent et l’étendue de sa culture, Claude Julien a marqué définitivement l’histoire du Monde diplomatique. Il a exercé une influence décisive sur plusieurs générations de jeunes journalistes qui ont admiré en lui la force de son caractère, les qualités de son écriture, la fermeté de ses idées, la générosité de son engagement et la passion de ses combats en faveur d’un journalisme irrévérencieux, et d’un monde plus juste, plus pacifique, moins inégalitaire et plus solidaire.

Lire l’hommage d’Ignacio Ramonet ainsi qu’une sélection d’articles de Claude Julien :

www.monde-diplomatique.fr/JULIEN



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Un nouvel art de militer
DIVERS
Ils sont le visage de la contestation des années 2000. Jeudi Noir, Déboulonneurs, Brigade activiste des clowns, Désobéissants, Anonymous... au-delà des formes traditionnelles que sont la grève ou la manifestation, une nouvelle génération de militants est apparue dans l’espace médiatique et agite régulièrement le cours de l’actualité. Chez eux, pas de chef, pas de violence, pas de longs discours théoriques, mais un goût prononcé pour l’humour et les mises en scènes spectaculaires, et un sens (…)
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"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

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