Il faut aussi bien voir que la même année 1992 où le peuple suisse refusait d’entre dans l’UE, la Berne fédérale, sans rien demander au peuple, et sans qu’aucun parti ni association n’organise un référendum contre cette décision qui allait sceller le sort de la Suisse, décidât d’adhérer au FMI (Fond Monétaire International). La condition mise à cette adhésion était que la Suisse renonce à l’étalon or du franc suisse
L’avantage de l’or pour fixer le prix d’une monnaie est évident. Quand l’économie mondiale va vient, le prix de l’or est bas, quand c’est la crise, le prix de l’or est élevé, ce qui permet d’avoir plus de réserves justement quand on en a le plus besoin. Mais non, pour le gouvernement fédéral, la Suisse devait, comme la plupart des autres pays de la planète, abandonner son indépendance monétaire et lier son sort à celui des pétrodollars et de la spéculation !
Les milieux politiques suisses observent la même hypocrisie en matière d’achat d’armement pour leur armée. Je dit la leur, car la Suisse étant ce qu’elle est, une des plus vieilles affaires de famille de la planète, un fils de prolo qui mouille dans cette armée pourra, indépendamment de ses compétences, atteindre le grande de sergent, éventuellement lieutenant, et très éventuellement celui de capitaine. Après, il ne faut pas rêver, il n’aura simplement pas le bon nom de famille pour pouvoir prétendre continuer à monter en grade. Un Chavez en Suisse n’est tout simplement pas possible.
Revenons aux achats d’armes. Quand il s’agit d’acheter un nouvel avion de combat, tout le monde en parle, et en dernier, le peuple sera amené à dire son mot dans les urnes. Mais quand il s’agit d’acheter des drones à Israël, ce pays qui pratique une politique d’extermination de tout un peuple condamnée à de multiples reprises par l’assemblée générale de l’ONU, ce pays qui est en guerre continuelle contre ses voisins et contre un peuple désarmé, la Berne fédérale, en contradiction avec ses propres lois qui lui interdisent d’acheter des armes à un pays aussi voyou, décide non seulement de passer outre, mais décide en plus, tous partis confondus, que le peuple n’aura pas son mot à dire dans cet achat. Et aucun des partis ou des associations qui aurait les moyens de faire aboutir un référendum ne se lance dans une telle campagne. Circulez, il n’y a rien à voir !
Et bien sur, les médias complices parlent le moins possible de ces affaires. Ils se contentent des communiqués officiels. Prenons l’affaire des écoutes de la NSA. Dans les documents de cette affaire, il a est dit que les agences de renseignements US collaborent depuis des décennies avec les principales firmes de la Silicon Valley. Et devinez à qui la Berne fédérale à confier la gestion de son parc informatique ?
A IBM, un des principales sociétés de la Silicon Valley. Autrement dit, nous avons un pays, la Suisse, qui pose le secret comme un des pilliers de sa politique, mais qui ne trouve rien de mieux à faire que de confier ces secrets à une société étrangère connue pour espionner la planète entière. Et même mieux, la Suisse paie même cette société pour qu’elle puisse espionner ces secrets. Inutile de dire qu’aucun journaliste d’aucun journal n’a pris soin de faire le lien entre l’affaire des écoutes de la NSA et l’informatique de la Berne Fédérale.
En plus, ils se font bien payer, 300 CHF par poste de travail pour installer un logiciel gratuit comme l’Acrobat Reader. Et comme IBM a le monopole de l’installation des logiciels sur l’ensemble du parc informatique de la confédération, la seule chose dont les politiciens fédéraux peuvent être sur, c’est que leurs petis secret sont bien gardés par l’oncle Sam !
On a aussi eu le massacre de la secte du temple solaire à Salvan. Imaginez le décor, la Suisse de carte postale dans un bucolique chalet de montagne, et voilà t’y pas que 26 personnes y sont retrouvées mortes. Et 23 de plus dans le canton de Fribourg. A Salvan, les victimes sont mortes d’empoisonnement. A Cheiry, 20 des victimes sont mortes d’une ou plusieurs balles dans la tête. La thèse officielle est celle du suicide. Pour être bien sur de son fait, "il n’y a pas d’indices", le juge en charge de l’affaire ordonne la destruction des lieux.
Aucun média n’a révélé que les victimes étaient tous cadres chez Swisscom et tous membre de l’église de scientologie. Autre suicide chez Swisscom, récent celui-ci, celui de son directeur, Carsten Schloter, lequel vient de se suicider en juillet 2013 et avait plein de projets d’avenir, dont celui de quitter Swisscom.