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L’émergence de la dictature démocratique

La dictature désigne un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limitent1. Wikipedia

Hitler est la représentation « idéale » de la dictature. Sa prise de pouvoir fut un mélange serpentin de tentatives – et ce d’échecs en échecs – d’élire son « parti » au parlement allemand : le Reichstag, qui fut brûlé par un incendiaire à la culpabilité douteuse.

On connaît la suite de l’histoire… Hitler transforma la démocratie allemande en un régime totalitaire.

Puis il élabora son règne de mille ans.

Les dictatures « modernes »

Staline, Hitler, Saddam Hussein, Bachar El Assad… Qu’on donc ces « dictatures » en commun ? Le « un »… De fait que le pouvoir soit conféré à un seul homme mène au concept de dictature venimeuse et dangereuse. Les États-Unis d’Amérique on longtemps pourchassé le communisme, synonyme de dictature. Là, encore, on joue sur les mots.

Et qu’elle en est la raison ?

Les régimes dictatoriaux ont été souvent implantés par les États-Unis eux-mêmes aux fins de contrôle : L’Iran sous le régime du Shaw, et Pinochet, idole de Reagan. Un Pinochet soutenu – encore- par les occidentaux : France, Royaume-Uni, Israël.

En autant que le dictateur soit le serviteur de l’Occident, tout va.

Alors, pourquoi cesser de soutenir les « dictateurs » ?

Bons ou mauvais, le « un », ou du moins l’apparence, n’est plus à la mode de la démocratie actuelle.

Le renversement de la tendance

Sous le régime de Kadhafi, l’enseignement en Libye accueille 1,7 million de personnes dont 270 000 étudiants74. L’éducation est gratuite pour tous les citoyens75 et obligatoire jusqu’au niveau du secondaire. Le taux d’alphabétisation, avec 82 % de la population sachant lire et écrire, est le plus élevé d’Afrique du Nord76. Wikipedia

L’Occident, aux fins d’embrumer les populations, implanta sa définition de la dictature. Les informations « contrôlées », par le vernis démocratique des régimes occidentaux , éduquèrent les peuples par le biais des journaux et chaînes de télévision en version condensée, sorte de plat congelé, toujours et toujours en vigueur.

 Et Kadhafi fut assassiné… Hugo Chavez diabolisé…

Mon meilleur ennemi

Sarkozy-Kadhafi , amis-ennemis. Le dictateur (sic) nourrit la démocratie, la démocratie nourrit les dictateurs. Kadhafi a-t-il financé la campagne électorale de Sarkozy ?

Même au Québec, les « souteneurs » de la démocratie ne manquent pas.

La bourgoisie caméléon reçoit dans son domaine M. Sarkozy. Mais il est loin d’être le seul à être « approché » par les riches de ce monde.

Au Canada, les Desmarais ont soutenu plusieurs premiers ministres : Pierre Elliott Trudeau, Brian Mulroney, puis Jean Chrétien (dont la fille, France, est mariée avec le cadet, André Desmarais) et Paul Martin. Ce dernier a d’ailleurs été vice-président de Power Corporation avant de se lancer en politique. Rue 89  

Les tueurs économiques, confessions 

John Perkins fut sans doute le premier à avouer ses crimes économiques. Or, ces crimes économiques furent commandés par la plus vantarde des démocraties. Devinez laquelle ?

Le gendarme étasunien… Je ne vous apprends rien.

Le monde selon « Gloup »

C’est simple comme « Bonjour »… Les démocraties étant maintenant sous le joug de la finance. Là où se joue la « réalité » de ce monde, camouflée, dictatoriales, contrôlant toutes les dites démocraties.

La mondialisation a permis la création d’un monstre au-delà de ce qu’on peut imaginer, puisque ce n’est plus un être humain, mais une organisation légale incontrôlable. Le petit crime organisé n’est qu’un insignifiant biscuit dans la trame cachée mais élue indirectement du crime invisible et gargantuesque qui domine le squelette de ladite représentativité.

La chasse est ouverte… La chasse aux dictateurs est ouverte, puisque ceux-ci contrôlent leur pays, alors que l’Occident a perdu tout contrôle.

La phrase clef est ici :

Il faut alors transformer en démocratie tout ce qui peut apparaître sous forme de dictature, bonne ou mauvaise, puisque celle-ci échappe aux dominants économiques désormais les seuls « représentants » des sociétés démocratiques.

Ils ont les cordes et nous élisons les pantins.

Ce changement de visions et de mainmise sur l’ensemble de la planète ne s’est pas fait d’un seul coup : il résulte d’un agenda économique dont les États-Unis sont également victimes, même si dans leurs propres agenda d’impérialisme économique, auquel ils croient , ils sont floués lamentablement et naïvement.

Le gendarme « du monde, ventru, est embrasé par cette nouvelle forme de dictature camouflée. Il ne la voit même pas. Car il la croit source de croissance, puisque tout est économie.

Dans sa fabulation narcissique, le monde de la finance ricane, prenant le pouvoir, par des moyens encore plus grands et plus énormes que les armes et les bonnes intentions.

L’argent n’a pas d’odeur ni d’intention. Elle est le diktat dans un brouillard longuement concocté, vendu, et en œuvre.

L’Histoire qui passe, passe si vite, et les tueurs économiques sont maintenant des snipers invisibles engraissés de manière journalière.

Tout ce qui bouge d’analyses « savantes » est une merveille de construction de l’esprit : la Terre est un bateau de croisière qui flotte, mais c’est la pointe de l’Iceberg d’un Titanic déjà en 45 degrés pour l’immersion totale.

En ouvrant les portes que trop grandes de la mondialisation, le monstre s’est insidieusement inséré.

L’Occident vit dans un écran plat, tridimensionnel.

Mais comme au cinéma, ce n’est pas la réalité.

La démocratie est maintenant la culture de l’hyper finance. Elle est la « démocratie ».

Le reste est jargon… Le G20, l’émail pompeux et lustré.

Nous sommes devenus aussi intelligents qu’un téléphone…

Faites le 911…

Gaëtan Pelletier

5 septembre 2013

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Bernard Klein. Les expressions qui ont fait l’histoire. Paris, E.J.L. 2008
Bernard GENSANE
Ce qu’il y a d’intéressant avec les phrases historiques, c’est que, souvent, elles n’ont pas été prononcées par les personnes à qui on en a attribué la paternité. Prenez la soutière (je sais, le mot "soutier" n’a pas de féminin, mais ça ira quand même) du capitalisme américain qui siège au gouvernement français, Christine Lagarde. Elle a effectivement, lors de la flambée du prix des carburants, conseillé au bon peuple d’utiliser le vélo plutôt que la voiture. Mais la reine Marie-Antoinette, (…)
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« Si je devais naître pauvre en Amérique latine, je prierais le bon Dieu pour qu’il me fasse naître à Cuba »

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