Directeur général de l’Agence internationale de l’Energie atomique lors de la guerre contre Saddam Hussein - qu’il a refusé de justifier - et ordonnateur du confinement de Tchernobyl, le diplomate et juriste suédois Hans Blix estime aujourd’hui négligeable la probabilité que la guerre civile en Syrie débouche sur un risque nucléaire au Proche-Orient. En revanche, il tient pour improbable que le régime de la famille Assad soit à l’origine d’une utilisation de gaz innervant contre des populations civiles dans la grande banlieue de Damas.
Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.
Nicolás Gómez Dávilaphilosophe colombien