RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Manque de pilotes de drones

Un rapport de l’armée de l’Air des États-Unis a révèle que les besoins en pilotes de drones augmentent plus rapidement que ce qu’elle est capable de former, un problème dû, notamment, au manque de volontaires pour cette spécialité.

Dans ce rapport rédigé pour le compte de la Brookings Institution, un centre de réflexion de Washington, le colonel de l’Air Force, Bradley Hoagland, explique le problème par des perspectives de promotion moindres pour les pilotes de drones par rapport aux autres pilotes « traditionnels » et des « exigences opérationnelles » éprouvantes depuis une dizaine d’années.

En 2012, l’Air Force était censée entraîner 1.129 nouveaux pilotes « traditionnels » et 150 pilotes amenés à diriger depuis le sol les Predators, Reapers et autres Global Hawk. Le quota a été rempli pour les premiers mais seuls 82% des postes ont été pourvus pour les seconds « par manque de volontaires », déplore l’auteur.

L’armée de l’air comptait fin 2012 quelque1.300 pilotes de drones, représentant 8,5% de l’ensemble du corps des pilotes, contre 3,3% quatre ans plus tôt. Elle disposait alors de 152 Predators, 96 Reapers et 23 Global Hawk, pour un total de 61 « patrouilles de combat » (CAPs), selon un rapport du Pentagone. La « patrouille de combat » constitue l’unité de mesure pour s’assurer d’une couverture 24 heures sur 24, sept jours sur sept d’une zone donnée par un drone.

Il faut en général 3 ou 4 drones pour cela.

« Le rythme de croissance des patrouilles de combat est plus rapide que la capacité de l’Air Force à former les personnels », dénonce le colonel Hoagland. Un des facteurs est un taux d’échec lors de la formation initiale « trois fois supérieur » à celui d’un pilote classique, un tiers des apprentis pilotes.

URL de cet article 22013
   
We Feed The World (documentaire)
DIVERS
Synopsis Un film pour éveiller les consciences sur les absurdités et les gachis de la production, la distribution et la consommation des produits alimentaires. Chaque jour à Vienne, la quantité de pain inutilisée, et vouée à la destrction, pourrait nourrir la seconde plus grande ville d’Autriche, Graz... Environ 350 000 hectares de terres agricoles, essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.