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La décoloration humaine

Les sociétés égrènent des humains comme les poivrières. Pour relever le plat infect de la mondialisation.

Guerre

"Il s’est levé un bon matin pour aller au travail, sans savoir que le travail allait à lui". Alain Benoît 

Il en est qui ne croient plus en dieu, mais qui croient en leur job. Se "réaliser" à travers le tamis des sociétés fabricantes de soldats. Les robotisés roses ignorent leur véritable couleur. Comme les chiens ignorent qu’ils ont une masse de poil. Les sociétés égrènent des humains comme les poivrières. Pour relever le plat infect de la mondialisation. Du petit automate administrateur, vendeur d’idées naines, tout est obéissance. Manipulation bien inintentionnelle. Dénuée de toute malfaisance.

Un soldat est un soldat. Et dans la grande guerre stupide, la dilapidation continue, le fard pompeux de la technologie, l’intelligence du coeur a été remplacée par une manne insoupçonnée de délires de technocrates.

Le vrai fidèle ne se met pas à genoux ou maugrée des prières : il lève la tête, la penche, regarde, étudie, car tout est là, du premier mica jusqu’à l’infinité des étoiles. Des hommes aux yeux vides nous gouvernent. Des pannes de cerveaux frappés de la foudre des grands projets. Ceux de l’acier, du clinquant, du diktat qu’il a lui même engendré.

La plus grande industrie du monde est de détruire l’humanisme en chacun.

On ne peut blâmer personne, et c’est là le drame. Car on ne produit plus maintenant que de l’artefact. Quand la Tour Eiffel aura atteint la lune, peu importe les victimes, le robot supérieur s’en félicitera.

Il n’y a plus d’enfants, il n’y a que des numéros à faire fourmiller la gargantuesque machine. De la pouponnière jusqu’au tombeau, vous devez dépenser pour être. Des sommes énormes... Comme si chaque "éleveur d’enfants" était un mécanicien réparant minute après minute, heure après heure, sueur après sueur, son bambin pour la servitude invisible.

Quand vous rêvez d’une carrière, " au sein de notre entreprise", "au sein de l’État, vous vendez votre âme en parcelles. Il n’y a plus d’espace pour vous. L’humain est un grain de sable dans l’énorme marketing mondial.

La Terre est une sorte de maison en train de flamber. Elle flambe pour nourrir les pyromanes vaniteux. Et nous en sommes tous les brindilles.

Les robots ont froid...

Une fois l’architecturale tuerie en tisons, refroidie, il ne restera que des soldats décolorés.

La noirceur en trois dimensions....

Gaëtan Pelletier

24 juillet 2013

La Vidure

En logo, "Le vague à l’âme" de Michel Ogier.

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