Syrie : L’Occident prépare son plan B pour le jour d’après !

Nahed Hattar

Une éternelle vigilance est l’impossible prix de la liberté [Guerre aux invisibles / Erik Frank Russell]. Impossible ? Restons vigilants ! [NdT].

L’ex vice-président du Conseil des ministres syrien pour les affaires économiques, M. Abdallah al-Dardari, se prépare à rejouer un rôle politique de premier plan dans « la Syrie de l’après guerre » !

M. Al-Dardari a tourné la page du soutien tacite aux groupes armés, et s’est porté volontaire pour coordonner un projet de financement [de plus de vingt milliards de dollars] pour la reconstruction de la Syrie après la guerre ; projet présenté comme le « Plan Marshall pour la Syrie » en référence au plan, du même nom, ayant aidé à la reconstruction de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale [1].

C’est en tant que fonctionnaire international [2] que M. Al-Dardari a rencontré le président Bachar al-Assad ; lequel, d’après des témoignages de personnalités jordaniennes, n’aurait prêté aucune attention particulière à l’idée même du projet et l’aurait carrément rejetée lorsqu’il a été directement interrogé sur ce sujet. Des sources de presse ont rapporté que la réplique de certains milieux diplomatiques occidentaux a consisté à déclarer que « M. Al-Assad n’avait pas de droit de veto sur un gouvernement dirigé par M. Al-Dardari, dans le cadre d’un règlement interne ! ».

L’important ici, n’est pas la personne de M. Al-Dardari. L’important est le projet qu’il annonce et qui commence à prendre forme dans les milieux occidentaux des affaires et des finances, milieux probablement en étroite collusion avec leurs homologues arabes et syriens.

Un projet ou « plan B » concocté suite à l’inéluctable défaite politique et militaire du plan précédent [3] destiné à renverser le gouvernement syrien. Sa mise en application ne fait que commencer et son schéma directeur se résume à profiter de l’épuisement infligé au gouvernement syrien en exploitant son nécessaire besoin de réconciliation interne et de reconstruction accélérée ; ce qui permettrait aussi bien à l’Occident qu’aux États du Golfe et à la Turquie de « renverser économiquement la Syrie » ! Un renversement censé aboutir au contrôle de ses ressources et richesses par l’imposition d’un « système néolibéral » sur tout son territoire et dans tous les domaines : privatisations à grande échelle, libéralisation du marché et de la circulation des capitaux, concentration des investissements étrangers dans les secteurs les plus rentables tels ceux de l’infrastructure, de l’immobilier, du tourisme et de la finance.

Les conséquences notoirement connues d’une telle approche sont l’endettement, les déficits budgétaires, la destruction des institutions industrielles et artisanales, le démantèlement de la production rurale et, par conséquent, la transformation de la Syrie d’un État national en plein développement en un « État comprador » ayant perdu son indépendance économique relative, avec tout ce que cela implique comme totale soumission aux forces du néolibéralisme et tout ce que cela engendre comme réseaux de corruption qui vont avec ! Dès lors, sa dépendance économique saperait nécessairement son indépendance politique. Et c’est tout naturellement qu’une telle dynamique, nourrie par le capitalisme mondial et ses acolytes des Pays du Golfe, mènerait vers « la désintégration » des constantes politiques syriennes ; celles du financement et de l’équipement de son Armée nationale, de sa résistance politique et militaire à l’occupation du Golan, de son soutien à la Résistance libanaise et palestinienne… Bref, la politique syrienne se désintègrerait d’elle-même !

Finalement, c’est par le biais économique que le plan Marshall devrait imposer à Damas ce qu’il n’a pu lui imposer par la force des armes et des sanctions. Il a cependant le mérite de souligner le seul point positif de cette approche de « la Syrie d’après la guerre », celui de reconnaître tacitement que l’option guerrière est caduque et qu’il est désormais inévitable de traiter avec le gouvernement du Président Bachar al-Assad… en usant de tentations séductrices !

Ici, j’appelle les dirigeants syriens à se rappeler ce qui suit :

Tout d’abord, l’application partielle des politiques de privatisation et d’ouverture économique vers l’Occident, les États du Golfe et la Turquie - dont M. Al-Dardari fut le principal artisan lorsque, de par ses fonctions, il exerçait son contrôle sur les orientations et décisions économiques de la Syrie d’après 2005 - a été la principale raison ayant privé le gouvernement syrien de sa base sociale traditionnelle. Les paysans, artisans et ouvriers ont durement souffert du « choc néolibéral » au cours de la deuxième moitié de la dernière décennie. C’est en effet à partir de 2005 que sont apparues les pires manifestations de la pauvreté, du chômage et de la marginalisation. C’est sur cette frange de la société syrienne que se sont appuyés les forces réactionnaires hostiles à la Syrie. C’est à partir de ceux-là qu’ils ont recruté les combattants ayant rejoint les groupes terroristes, après l’endoctrinement sectaire de milliers d’entre eux. Par conséquent, que pouvons-nous attendre si une politique néolibérale était appliquée pleinement et sans conditions ?

Deuxièmement, les forces qui ont versé leur sang et ont défendu la République arabe syrienne et son gouvernement légitime sont principalement :

1. Les officiers et soldats de l’armée arabe syrienne issus des classes laborieuses.
2. Les groupes de jeunes patriotes progressistes.
3. Les militants des courants gauchistes et nationalistes qui espéraient que la guerre, bien que douloureuse, puisse justement ramener la trajectoire socio-économique syrienne vers le développement national et la démocratie sociale.
4. Les forces de la bourgeoisie patriote et les industriels syriens qui ont suffisamment pâtis de l’ouverture vers la Turquie.

Ce sont là les quatre forces qui seront les plus touchées si la Syrie était acculée à devenir un « état comprador » menant inéluctablement à la réduction des dépenses militaires, à l’aggravation du chômage pour les classes populaires et moyennes, à la dégradation de la qualité de vie des jeunes de la classe moyenne, à la destruction des projets industriels… Le gouvernement syrien ne peut donc céder à une telle tentation, au risque de se retrouver devant un consensus national déjà prêt à s’y opposer.

La Syrie d’après la guerre, ne sera que pour ceux qui se sont battus pour sa défense ; pour ses jeunes, ses travailleurs et ses paysans ; pour ses industriels patriotes qui n’ont pas dévié de la ligne de l’indépendance, du développement et de la résistance. C’est ce que nous aimerions entendre, mais cette fois-ci « en public », de son Président !

Nahed Hattar 31/05/2013

Article traduit de l’arabe par Mouna Alno-Nakhal

Article original : Al-Akhbar [publié aussi sur Sham Times]
http://www.al-akhbar.com/node/184158
http://shamtimes.net/news_de.php ?PartsID=1&NewsID=8714#.UafXUppwlFs.facebook

Notes :

[1] Le Plan Marshall / L’index historique
http://cartoflash.free.fr/motcle/pages/PlanMarshall.htm

« A partir de 1947, le plan Marshall est une arme économique utilisée par les Américains pour combattre le communisme. Il correspond au côté économique de la doctrine Truman le Containment (endiguement). L’idée est que la misère fait le lit du communisme, le plan Marshall permet donc à la fois de combattre le communisme et de convertir l’économie de guerre américaine en économie de paix, nécessaires. Par le plan Marshall les Américains entendent rallier l’Europe. L’aide financière est assortie de conditions d’achat de produits américains. L’U.R.S.S. s’oppose à ce projet et empêche les pays de l’Europe de l’Est de bénéficier de ce plan. Par exemple, le plan Marshall d’abord accepté en Tchécoslovaquie par le gouvernement doit être refusé sous la pression de Moscou. En revanche 17 pays qui acceptent cette aide créent en 1948 l’Organisation Européenne de Coopération Économique (O.E.C.E.) qui deviendra O.C.D.E. [Organisation de Coordination et de Développement Économique). En mai 1949 est créé la R.F.A. Un ancien résistant à Hitler, le démocrate chrétien Konrad Adenauer en devient le premier chancelier. Il ancre solidement la R.F.A. dans le camp de l’ouest et accepte le plan Marshall. Le plan Marshall permet aussi d’effectuer des pressions sur les alliés des États-Unis. Ainsi, les Américains menacent les Pays-Bas de suspendre le plan si ceux-ci n’accordent pas l’indépendance à l’Indonésie (chose faite en 1949) ». [Ce site n’est peut-être pas une référence mais, puisque l’Histoire n’est écrite que par les vainqueurs, il n’est pas interdit de lire aussi le revers de certaines médailles, NdT].

[2] M.Abdallah AL DARDARI, Economiste en Chef et directeur de la division du développement économique et de la mondialisation et ESCWA [Economic and Social Commission for Western Asia].
http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/05/30/forum-de- tunis-le-13-juin-2013/

[3] COMMENT LE BLOC ATLANTISTE A CONSTRUIT LA GUERRE EN SYRIE

http://www.entrefilets.com/16_mois_pour_une_guerre.htm

M. Nahed Hattar est un écrivain et journaliste jordanien résidant à Amman.

http://www.comite-valmy.org/spip.php?article3549

 http://www.comite-valmy.org/

COMMENTAIRES  

12/06/2013 23:49 par njama

Bonjour LGS et merci de publier cet article passé sur le Comité Valmy dont le site ne permet pas de commentaires. Un Plan B il doit bien y avoir un dans les cartons, mais je me demande dans quelle mesure cet article est "objectif" ?
Petite liste de ce qui ne va pas :
> «  M. Al-Assad n’avait pas de droit de veto sur un gouvernement dirigé par M. Al-Dardari, dans le cadre d’un règlement interne !  » Ah bon ?
Abdullah Dardari (profil Wiki)
In 2005, Dardari was appointed deputy prime minister in charge with economic affairs.[1][3] Dardari also served as minister of planning from 2006 to 2008.[2] His term ended in March 2011. The office, deputy premiership for economic affairs, was also abolished.[4]*
[4]* Syria’s New Government – Analysis April 17, 2011
"The first notable change is the outright elimination of the office of the deputy Prime Minister for Economic affairs previously held by Mr. Dardari. In essence, no one replaced Mr. Dardari as his previous function was eliminated altogether."
http://www.eurasiareview.com/17042011-syrias-new-government-analysis/

Donc M. Al-Dardari n’a plus de fonction dans le Gouvernement de la Syrie. Il s’est reclassé en SEPTEMBRE 2011 à l’ESCWA dont le siège est à Beyrouth !
(Wiki) : Dardari joined the United Nations’s economic and social commission for Western Asia (ESCWA) in September 2011, and began to serve as the director of the economic development and globalization division (EDGD)
http://en.wikipedia.org/wiki/Economic_and_Social_Commission_for_Western_Asia

Que Bachar al-Assad (d’après des témoignages de personnalités jordaniennes !!!) "n’aurait prêté aucune attention particulière à l’idée même du projet et l’aurait carrément rejetée lorsqu’il a été directement interrogé sur ce sujet", n’a donc rien d’étonnant ...
Quelle est au juste l’autorité de Mr Al-Dardari sur la Syrie ?

> Nahed Hattar ne cherche-t-il pas à détourner l’attention des lecteurs en écrivant : "L’important ici, n’est pas la personne de M. Al-Dardari." ?

> "Finalement, c’est par le biais économique que le plan Marshall devrait imposer à Damas ce qu’il n’a pu lui imposer par la force des armes et des sanctions."
Faut-il en déduire que c’était en fin de compte "le but" de l’agression armée et des sanctions contre la Syrie (embargo sur le pétrole Syrien dès début sept 2011 par ex.) ?
Lapsus "révélateur" de Nahed Hattar ?

> "C’est en tant que fonctionnaire international [2] que M. Al-Dardari a rencontré le président Bachar al-Assad"
On se demande bien quand a eu lieu cette rencontre ? l’article ne le précise pas ! et pas plus celui en lien [2] ! ESCWA est une filiale de UN-ESCWA d’après Wiki "coordinates its activities with those of the major departments/offices of the United Nations at Headquarters and of specialized agencies and intergovernmental organizations, "such as the League of Arab States", the Gulf Cooperation Council and the Organisation of Islamic Cooperation, ..."

Or, l’ESCWA travaillant avec la Ligue arabe, et l’opposition syrienne siégeant officiellement à la Ligue arabe depuis fin mars 2013, on peut imaginer le mépris poli de Bachar sur leur "projet" (si tant est que cette rencontre aurait eu lieu).
Et puisqu’il est question de "l’après-guerre" et de sa "reconstruction", le Syrie pourrait très bien faire appel à d’autres partenaires, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Iran ... "les milieux occidentaux des affaires et des finances" voudraient-ils déjà hypothéquer la Syrie, vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ?

Nahed Hattar écrit : "C’est en effet à partir de 2005 que sont apparues les pires manifestations de la pauvreté, du chômage et de la marginalisation. C’est sur cette frange de la société syrienne que se sont appuyés les forces réactionnaires hostiles à la Syrie."
NAHED HATTAR ESSAIE DE NOUS FAIRE CROIRE que des ferments de la révolution étaient à l’œuvre, couvaient ... de par une situation économique et des conditions sociales désastreuses.
D’une part si c’était vrai (?), il n’y aurait pas plus belle démonstration pour dire les ravages causés par le néo-libéralisme, dont dit-il "M. Al-Dardari fut le principal artisan lorsque, de par ses fonctions, il exerçait son contrôle sur les orientations et décisions économiques de la Syrie d’après 2005".
Si Mr Al-Dardari fut si incompétent alors qu’il était ministre, pourquoi ne le serait-il plus aujourd’hui ?

Était-ce bien la réalité syrienne de 2005 à mars 2011 ? "les pires manifestations de la pauvreté, du chômage et de la marginalisation" ?
En avril 2009, je n’ai vu aucun mendiant, aucun SDF dans les rues d’Alep et de Damas (et j’en ai fait des kms à pied). D’après ce que l’on m’avait dit, la Syrie ne connaissait pratiquement pas le chômage, sauf très localement par endroits. J’ai bien vu qu’elle bourdonnait d’activités dans tous les sens, que l’on construisait partout, que les commerces prospéraient ...
J’ai écouté récemment une conférence de Ayssar MIDANI, où elle disait que la situation économique était bonne en Syrie, que les activités de recherches scientifiques, et échanges inter-universitaires prospéraient, que la Syrie était indépendante au plan énergétique, moderne et quasi autonome à 93 % sur le plan alimentaire ... etc ...
A vérifier (taux de croissance correspondant à ces années), mais la Syrie n’était pas "endettée", me semble-t-il. De plus ayant sa propre monnaie, et ayant des grands partenaires économiques très solides, elle est à l’abri d’offensives de la finance internationale. L’économie syrienne en déroute dont parle Mr Nadar Hattar, on aurait aimé qu’il nous en donne des preuves.
Il me paraît que Nahed Hattar falsifie la réalité économique de la Syrie d’avant le conflit ...

13/06/2013 09:09 par gérard

L’aspect le plus intéressant de cet article (et que je pense essentiel) que j’avais trouvé en le proposant, c’est la notion que l’Occident aurait de gagner non pas (non plus) par les armes, mais par ce "plan B" cette espèce de plan Marshall qui transformerait l’État Syrien en « un « État comprador » ayant perdu son indépendance économique relative, avec tout ce que cela implique comme totale soumission aux forces du néolibéralisme  »
Ce danger il est immense car ces « forces » sont redoutables !
Ce plan B était à mon avis dans les cartons du BAO (du bloc américano-occidental), et ce dès le début. Bravo au gouvernement Sarkosy d’y avoir entraîné la France, et à celui de Hollande d’avoir eu le courage de...ne pas s’en démarquer !
« donnez moi le pouvoir de créer la monnaie, et je me moque de qui fait les lois » (Citation attribuée à Mayer Amshel Rothschild.) Créer la monnaie ou contrôler l’Économie, c’est du pareil au même. Un "plan Marshall" occidental, contrôlerait l’économie, et donc la Politique de la Syrie.
Quant à situation économique & sociale en Syrie ces dix dernières années, là c’est plus une question que je pose, mais il me semble bien que tout n’était pas aussi rose qu’on le dit, et qu’une sérieuse dérive libérale avait été enclenchée ; dérive qui aurait justifié les manifestations du début.

13/06/2013 11:38 par njama

Assez d’accord gérard, un plan B dans les cartons du BAO ...

Je manque hélas d’éléments (chiffres) concernant la situation économique & sociale en Syrie ces dix dernières années, comme sur les arguments revendiqués dans les premières manifestations, qui étaient assez localisées, il faut le préciser. Ce n’était pas dans tout le pays.

Je ne pourrais décrire que ce que j’ai vu de visu, Alep et Damas, des villes hyper paisibles, je n’ai ressenti aucune tension sociale, ni aucune insécurité nulle part. Jusque 2 heures du matin on trouvait encore du monde dans le centre d’Alep.
Les échanges que j’ai pu avoir avec des syriens, me laissaient sans équivoque l’impression que depuis Bachar il y avait une nette ouverture au plan politique par rapport à son père Hafez. Maintenant, il y a l’inertie d’un système dont il a hérité, celui de réseaux ..., on ne change pas tout du jour au lendemain.

Si on remplace dans une chronologie, les événements démarrent mi-mars 2011, mais fin août début septembre 2011 il ne se passait rien à Alep. Juste des inquiétudes, et aussi un ralentissement de l’activité économique, par la chute brutale du tourisme.
Témoignage : Un été de calme et d’anxiété à Alep le 12 septembre 2011

2 septembre 2011, Khadafi est en fuite ..., la Libye va tomber, l’Europe décide l’embargo sur le pétrole syrien, dont plus de 90 % était exporté vers l’Europe. C’est sans conteste le régime syrien qui est visé, et c’est le peuple qui trinque de cette mesure coercitive, qui est un coup de poignard dans son économie.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/02/l-ue-decrete-un-embargo-sur-les-importations-de-petrole-syrien_1566983_3218.html

Un Plan B pourquoi ? dans le contexte actuel, qui peut l’imposer. Certainement pas Mr Dardari.
En réaction au même article sur un autre site, j’ai trouvé ce commentaire très pertinent :
"L’empire retourne à la case "séduction" qui vient normalement avant la case "guerre". Après ce qui vient d’arriver à son pays, le président de la Syrie est d’autant plus méfiant et sait très bien de quoi il retourne.Le terme "après guerre" est à prendre évidemment avec beaucoup de méfiance. En effet, cette "proposition"d’aide est faite pour pousser Assad à faire obligatoirement une faute : s’il refuse on dira qu’il ne veut pas coopérer et donc ne veut pas la paix ; s’il accepte il a perdu la guerre économique."

Au fond le Plan B, on s’en fout, c’est du cinéma, de la gesticulation diplomatique pour négocier, mais il n’y a rien à négocier. D’ailleurs pour la reconstruction, "l’après-guerre", le Syrie peut très bien trouver d’autres partenaires parmi les BRICS par exemple.

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