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LA LIBERTÉ DE GEORGES ABDALLAH JUGÉE IRRECEVABLE !

La Cour de cassation réunie ce jeudi 4 avril a rendu sa décision.

Elle "casse et annule l’arrêt de la chambre de l’application des peines de la cour d’appel de Paris en date du 10 janvier 2013."

Elle "déclare irrecevable la demande de libération conditionnelle présentée par M. Georges Ibrahim Abdallah."

Il n’y a pas lieu à renvoi, "la Cour de cassation étant en mesure d’appliquer directement la règle de droit et de mettre fin au litige."

Les motifs invoqués se réfèrent à l’article 729-2 du code de procédure pénale.
Les conditions fixées, soit l’arrêté d’expulsion non fourni, n’étant pas remplies, il en résulte que la libération conditionnelle d’un étranger condamné qui n’est pas l’objet d’une mesure d’éloignement du territoire, doit répondre aux conditions de forme et de fond de droit commun, applicable à tout condamné selon l’article 730-2.

Georges Abdallah est emprisonné en France depuis 28 ans et six mois. La période de sûreté assortie à sa condamnation a expiré le le 27 octobre 1999. Depuis, toutes les demandes de libération ont été refusées...

Depuis le 17 janvier 2012, date à laquelle Georges Abdallah a déposé une demande de libération conditionnelle, notre camarade a subi toute une comédie judiciaire allant d’une évaluation de sa dangerosité pendant six semaines à Fresnes, passant par des audiences, deux appels, quatre ajournements et un pourvoi en cassation, pour finalement se voir refuser sa demande de libération.

Que la justice soit indépendante ou pas, à travers le refus de M. Valls de signer l’avis d’expulsion nécessaire, la complicité impérialiste et sioniste du gouvernement français avec les États-unis et Israël fermement opposés à cette libération, sont bien les motifs politiques réels qui viennent d’entériner le maintien en prison de notre camarade. Et dans ce cadre, les nombreuses démarches diplomatiques du gouvernement libanais se sont révélées scandaleusement vaines, à la hauteur du mépris d’un état français ex-mandataire.

Les tentatives vengeresses d’humiliation sur Georges Abdallah et sa famille n’entameront pas leur résistance militante et leur détermination à exiger d’être enfin réunis.

Nous les soutiendrons jusqu’au bout.

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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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