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àŽles Malouines : de l’usage romantique de l’autodétermination !

Les îles Malouines, après quelques disputes du XVIIe au XVIIIe siècle entre la France, l’Espagne, et la Grande-Bretagne, tombent entre les mains britanniques. Des colons du même métal s’installent alors, pour la pêche et l’élevage du mouton. La monnaie est la « livre malouine », mais qui a la même valeur que la livre sterling.

Les colons sont maintenant un peu plus de 3.000. Ils ne pêchent plus eux-mêmes mais vendent des licences à des bateaux européens. Cette activité est concentrée dans la capitale, Port Stanley où se trouvent les deux tiers de la population. L’élevage des moutons occupe le reste de la population, qui exporte la laine.

Ils voudraient bien faire venir des touristes, mais l’Argentine interdit le survol de son territoire par les avions à destination des Malouines. Il faut donc y aller en bateau, alors le tourisme semble ne pas marcher très fort. D’autant qu’au plus chaud de l’été (en janvier, on est dans l’hémisphère sud), il fait un bon 13° !

Alors voilà l’affaire : vous volez des îles, puis vous y installez des colons qui parlent votre langue, et, envahi par l’esprit démocratique, vous insistez pour qu’il y ait un vote !

La question est : voulez-vous rester anglais, ou voulez-vous devenir argentin ?

Les Argentins étaient contre ce vote : on les comprend !

D.R.

http://www.resistance-politique.fr/article-iles-malouines-de-l-usage-romantique-de-l-autodetermination-116195943.html

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Présentation de l’éditeur « 93 ans. La fin n’est plus bien loin. Quelle chance de pouvoir en profiter pour rappeler ce qui a servi de socle à mon engagement politique : le programme élaboré il y a soixante-six ans par le Conseil National de la Résistance ! » Quelle chance de pouvoir nous nourrir de l’expérience de ce grand résistant, réchappé des camps de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948, élevé à la dignité d’Ambassadeur de (…)
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On l’appelle le "Rêve Américain" parce qu’il faut être endormi pour y croire.

George Carlin

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