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Emirat du Qatar : premières fissures au sommet de l’Etat ?

L’émir impose son fils petit à petit sur la scène internationale.

Des médias arabes ont constaté l’absence de plus en plus remarquée du numéro deux de l’émirat du Qatar, l’inamovible Premier ministre Hamad Ben Jassim, gladiateur d’une diplomatie subversive, coupable d’avoir alimenté des foyers de tension dans de nombreux pays arabes, et timonier exclusif de la Ligue arabe.

Deux hypothèses sont lancées dans certains grands titres de la presse à capitaux saoudiens. La première a trait à son attitude belliciste qui fait craindre aux pays du Golfe, Arabie Saoudite en tête, que le vent de la révolte souffle sur les monarchies pétrolières où les risques d’explosion ne sont pas écartés.

L’insurrection au Bahreïn en est à sa deuxième année tandis que les échauffourées sporadiques rythment le quotidien des Saoudiens dans la région côtière d’Al-Qatif, à l’est du pays. Par ailleurs, pensent d’autres analystes, Hamad Ben Jassim commencerait à faire de l’ombre à l’émir Hamad Ben Khalifa, malade et dont les sorties publiques se font de plus en plus rares - sa visite qualifiée d’historique à la bande de Ghaza, en janvier dernier, l’avait un moment (re)propulsé au-devant de la scène, mais cela n’a pas duré longtemps. Pendant que Hamad Ben Jassim continuait à s’imposer sur la scène internationale et régionale, notamment à travers la Ligue arabe, sur laquelle il soufflerait le chaud et le froid, et à gérer directement la guerre secrète menée contre la Syrie, à laquelle son sort politique semble lié.

L’échec patent de cette politique de déstabilisation de la Syrie a non seulement réduit l’influence et l’aura du Premier ministre, mais a fait perdre à son pays la confiance d’alliés de taille comme l’Arabie Saoudite, la Turquie, la France et même les États-Unis qui se sont donnés à fond dans cette guerre. Mais ce qui semble avoir donné le coup de grâce à l’ambitieux Premier ministre, c’est l’entrée en scène brusque de l’héritier du trône, Tamim Ben Hamad, pour représenter son père dans certaines cérémonies et réunions officielles, y compris au très puissant Conseil de la coopération du Golfe, et s’initier à la gestion des affaires internationales. Une rivalité est née entre les deux hommes
Les observateurs n’hésitent pas à parler d’une première fissure au sommet de cet émirat dont la grandeur ne tient qu’à son argent qu’il dépense à tort et à travers et en dépit du bon sens.

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Du bon usage de la laïcité
sous la direction de Marc Jacquemain et Nadine Rosa-Rosso. Depuis quelques années, une frange de la mouvance laïque, qui se baptise elle-même « laïcité de combat », développe un prosélytisme anti-religieux qui vise essentiellement l’islam et, très accessoirement, les autres religions. Cela nous paraît un très mauvais combat pour la laïcité. Cette logique va-t-en-guerre est d’autant plus malvenue qu’elle se développe dans un contexte marqué, dans le monde, par l’unilatéralisme militaire (…)
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« Nous pouvons faire sauter un navire américain et en rejeter la faute sur les Cubains. La publication des listes des victimes dans les journaux américains accroîtrait encore l’indignation. Nous pouvons aussi détourner des avions. Dans des endroits bien choisis où l’impact serait énorme, nous pourrions poser des charges de plastic. Nous pourrions également repeindre des B26 ou C46 de nos forces aériennes aux couleurs cubaines et nous en servir pour abattre un avion de la République dominicaine. Nous pourrions faire en sorte qu’un prétendu appareil de combat cubain abatte un avion de ligne américain. Les passagers pourraient être un groupe de jeunes étudiants ou de vacanciers. »

Général Lyman LEMNITZER (1899 – 1988)
Chef d’état-major des armées (1960-62) et Supreme Allied Commander de l’Otan (1963-1969)

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