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Le règne intermédiaire (première partie)

Le règne intermédiaire (première partie)
ou « La rationalité de trouver les bons moyens pour arriver aux fins qu’on s’est fixé… »

Comme le disait Marx, « …Se sont les hommes qui font l’histoire, mais se ne sont pas eux qui choisissent comment… »

… encore faut-il appréhender correctement « la réalité du monde », notre-votre propre monde, c.-à -d., au plus près de la vérité et le plus honnêtement possible, en un mot "objectivement" ; voir les problèmes de beaucoup plus haut et le plus largement possible !, bien au-delà * du « bout de sa propre analyse ou de ses convictions "personnelles" ! »…, dialectiquement sans doute, mais aussi "intuitivement", - prendre de la hauteur "camarade"…, assez pour intérioriser la "globalisation" et "mondialisation" !

La prophétie est impossible…, par la bonne raison que l’inattendu est par définition une surprise, et donc "improphétisable" !

« Si vous voulez décrire le futur, il faut savoir quel genre de chanson le peuple veut entendre, mais tout le problème est de savoir quel genre de chanson. » c’est l’une des très nombreuses déclarations de Václav Havel, fin rhétoricien !…

* le monde change, les gens changent, tout change et se transforme, y compris nous-tous… (« Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais ! »), la question est de savoir comment et pourquoi cette apparente et incessante "bougitte", s’est- propagée et imposée au monde ?...

Les inégalités en plein développement, ou (le) « Retour vers l’immonde passé ! »

Et dans le cas présent, la "bougitte" s’opère - pour reprendre l’expression usitée par Serge Halimi -, par « Le grand bon en arrière », en sens inverse du progrès (pas seulement technologique (réservé à celles et ceux qui ont du fric) ou scientifique (la recherche est le parent pauvre des budgets de l’Etat) mais aussi humanitaire !), de l’équité et de la justice sociale, (injustice, inégalité et régression sociale, sont les trois piliers du néolibéralisme ! )

Pour reprendre l’un des slogans les plus populaires du « mouvement de mai68 », - « cours camarade, le vieux monde est derrière toi ! » -, vous lirez plus loin pourquoi ce n’est plus du tout le cas actuellement…, car ce que "gagnait" * l’analyse en exactitude, le clan des dominants-es s’ingénia à travestir la réalité, à déformer et manipuler l’opinion, jusqu’à la transformer pour mieux l’"adapter" à ses propres thèses !…

Si vous voyez clair dans les évènements sociaux-économiques présents (mais pas que…), et que votre analyse corrobore ce tout le monde - ou presque -pressent…, nous-vous rendons bien compte que le "vieux monde" n’est plus à conjuguer au passé…, mais que désormais il est là , présent !, et de plus en plus réellement devant nous-vous !... Nous-vous fonçons tête baissée vers le passé !

* sauf évidemment, celle mitonnée par les clampins spécialement missionnés-es (pour répandre) la "bonne parole" ; ces menteurs-ses patentés-es…, doctrinaires jusqu’auboutistes de la propagande dominante, ne recherche rien d’autre qu’à l’imposer par tous les moyens à leur disposition (et ils ont une montagne de fric à leur disposition !)… car selon ces « Torquemada », il n’y en aurait pas d’autres alternatives (le fameux slogan néolibéral, "There is not alternative" qui mena les Etats-Unis et la sphère occidentale dans l’impasse) !…

Qui va faire ce qu’il faut faire… face à cette perpétuelle "bougitte" ? (due en grande partie à la « globalisation-mondialisation »)

La société parfaite n’existe pas, mais il y en aura toujours pour essayer d’améliorer la situation, et j’en suis assurément !

Nous serions des millions - voire des milliards ? - à avoir choisi le camp le plus probablement perdant… (Voir de quoi il en retourne exactement, dans la seconde partie de cet article intitulée : « Dynamique antisociale, ou l’histoire véritable des affabilités antisociales » où figure en tête de chapitre, « Pauvreté spirituelle d’une civilisation (?) », l’une de ces formulations, qui au demeurant n’est pas plus conne qu’une autre, exprimant notre-votre incapacité à réagir face à la « globalisation-mondialisation »), alors que certains-es réagissent promptement, et ne se laissent absolument pas faire… - telles les nombreuses actions syndicales (quelques actions ont été coordonnées à l’échelon européen, mais pas encore mondialement…) ou révoltes organisées contre le système néolibéral, qui sont (bien évidemment) de cette nature ! - Mais la "réponse", (aussi respectable et courageuse soit-elle), est-elle adaptée pour répondre à une situation totalement inédite ? Face à de telles attaques, d’une ampleur inédite (c.-à -d., coordonnées mondialement), que peut-on réellement faire ? (Y-a-t-il une stratégie pour lutter efficacement contre ce type d’attaques ?) - vous lirez plus loin que ce n’est pas un hasard si les salariés, et plus globalement « la classe dominée », subissent la brutalité de ce qu’il faut bien appeler « une offensive massive tous azimuts (y compris anti-écologique) , d’une ampleur inégalée contre 99% de la population mondiale »

Quand est-il de ce que certains-es désigne par : « une apparente apathie » ? Est-ce dans l’air du temps ? Est-ce le "fatalisme ambiant" qui a favorisé la victoire des néolibéraux (ou réactionnaires) et amplifié leur mépris ainsi que leur intransigeance vis-à -vis du peuple ?...

Hormis les groupes d’activistes (très organisés) désignés plus haut, pourquoi nous-vous (une grande majorité du peuple) nous trouvons dans l’incapacité de réagir efficacement ? - Est-ce que les manifs monstrueuses contre « la contre-réforme des retraites par répartition » et l’échec (relatif) qui s’ensuivit qui en serait la cause ?, ou est-ce l’ampleur des attaques tous azimuts qui y serait pour quelques choses ?)
Quelles sont les raisons qui amenèrent à une apparente démobilisation ? (malgré que certains-es résistent vaillamment, certaines centrales syndicales, des groupes d’indignés ou de révoltés, voir plus haut)

Même si certains-es ne sont pas d’accord sur le contenu du questionnement, il y a forcément démobilisation, puisque dans le camp d’en face, les néolibéraux (ou réactionnaires) n’ont pas (ou peu) subi de résistance quand ils ont imposé leur doctrine ultralibérale (relayée par le personnel politique et accompagné d’un matraquage médiatique intensif !), du moins une résistance digne de ce nom, c.-à -d., solide, organisée, en un mot massive !, et assez puissante pour leur faire lâcher prise et mieux, à les faire suffisamment reculer !…

Cet article, dans la mesure du possible, s’efforcera d’éclaircir certains points… en y apportant quelques modestes réponses (?), sans forcément y répondre définitivement ! L’essentiel est de se poser des questions (les bonnes évidemment) pour essayer de comprendre… et analyser ! En prenant soin (si possible) de ne négliger aucune piste (y compris les moins conventionnelles !)

De l’objet jetable… à la civilisation jetable !

On oppose volontiers, * "durabilité" (ce qui ce faisait avant) à "éphémère" (ce qui ne dure pas… et qu’on jette parce que soi-disant "dépassé" !). On ne pérennise plus, on "instabilise" ! (lisez, on déstabilise, on précarise ! ; remember ce postulat de maâme Parisot - bientôt très certainement ex-cheftaine du syndicat patronal Medef (mais c’est une autre histoire…) -, « la vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne serait pas précaire ? », après cette théorisation inepte au possible, elle aura tout le loisir de tester in vivo SA "précarité" !…)

* D’autres le formulèrent différemment, comme par exemple, le solide (le monde et les concepts idéologiques anciens) et le liquide (les "nouveaux" concepts (l’idéologie dominante néolibérale, n’est qu’un pis aller, « une erreur historique », sont le fruit d’une énième métamorphose (adaptation serait plus approprié) dans un monde en perpétuelle mutation…, qui sécrète instabilité, insécurité, exubérance et surabondance irrationnelles…) Vous lirez dans le seconde partie intitulée :
« Dynamique antisociale, ou l’histoire véritable des affabilités antisociales », qu’ils ne sont jamais en manque de "nouveautés", (ils ont une masse impressionnante de cerveaux à leur service !), vous pourrez si vous le désirez, en prendre connaissance dans le chapitre intitulé : « Externalisation…, délocalisation…, et sous-traitance ».

Sans oublier les autres formes « d’objets jetables », jetés ou abandonnés parce que obsolètes, dépréciés, ° démodés… telles la date de péremption inscrites sur l’emballage de certains produits alimentaires (tout le monde sait qu’elles ne figurent qu’à titre indicatif…, mais ils-elles sont (encore trop) nombreux à les balancer à la poubelle…, au lieu d’en faire profiter autrui !), ou l’obsolescence due à « la durée de vie d’un produit » (les pièces essentielles de certains produits tels, les télés ou les bagnoles, fabriquées intentionnellement pour une durée limitée…, généralement de 5 à 10 ans. D’ailleurs, ils-elles ne seraient plus "réparables" car les parties essentielles sont volontairement soudées entre-elles ou-et inaccessibles… Mais des artisans têtus résistent en contournant l’obstacle, et crée des ateliers de réparation, comme actuellement en Espagne !...) ainsi que l’obsolescence "technique", et dans ce cas il s’agit de ringardiser tout bonnement l’ancien modèle au prétexte que le nouveau modèle serait soi-disant "plus fonctionnel"... (nouveautés et innovations "révolutionnaires" !)

° « la mode se démode » aimait rappeler Jean Cocteau…, s’il n’y avait qu’elle !

L’heure est à la "récup" !, les chineurs-ses professionnels-les et les particuliers alimentent le circuit des « vides greniers » (fini le « biffin » avec son crochet, fouillant inlassablement les poubelles et les décharges, place aux recycleurs-ses, « les compagnons d’Emmaüs » et les "brocanteurs" ou les associations (dont certaines sont totalement bidons) les ont promptement remplacé !...) sont l’un des nombreux exemples d’un recyclage perpétuels et tous azimuts… (Le recyclage est un tout autre domaine, et ne sera pas traiter présentement (très complexe, il faudrait développer un article pour traiter sérieusement le sujet).

Vous lirez le détail de cette instabilité et insécurité sociales, concoctées par des organismes et des lobbys patronaux ou gouvernementaux, ainsi que les acteurs et les "introducteurs"… dans la seconde partie de cet article, intitulée : « Dynamique antisociale, ou l’histoire véritable des affabilités antisociales »

Qui va faire ce qu’il faut faire… face à la mondialisation ?

L’axiome : « Ce n’est pas le chômage qui est le problème, mais (c’est) le travail qui en est un » !..., alors que tout le monde a pu constater que la "redistribution" du travail, - pour cause de mondialisation économique -, qui s’est opérée depuis une bonne trentaine d’années déjà (qui a été en s’accélérant depuis dix ans !), à complètement changé les anciens repères. Il s’agit donc d’un phénomène double, celui du chômage forcé et de la "redistribution" du travail : La « désindustrialisation » de la sphère occidentale, même si elle a conservé quelques secteurs clés, le secteur industriel et la recherche technologique de pointes, qu’elle conserve (pour l’instant…), le monopole des conflits armés dans le monde (soit que la sphère occidentale est directement impliquée dans « les théâtres d’opérations », via l’Otan (hors droit international, puisque cette organisation serait le garant du "droit international" !) ou sous couverture onusienne (en interprétant les résolutions onusiennes à leur guise, et en faisant n’importe quoi ou presque !), soit indirectement par coalitions circonstancielles interposées, mais aux ordres de l’impérialisme occidental !) - et donc sous la houlette de complexes militaro-industriels -, et loin, bien loin des frontières de l’Empire et de ses satellites ! Les dirigeants de pays « en voie de développement économique », qui ont été assez malins pour comprendre que leurs régimes autoritaires, "parrainaient" « les bas coûts salariaux », l’absence (ou le peu de développement) de structures syndicales, et une permissivité (pour ne pas dire un laxisme…) économique, ont largement facilité et contribué à la "redistribution".
A ce volet économique, il faut ajouter le volet politique, car « Prendre le pouvoir pour faire des choses, certes, mais la politique c’est fait pour choisir les domaines où agir ! » et pas n’importe quel pouvoir, ni n’importe quels choix !…

Agir ici et maintenant…, et après prédire si possible l’avenir !… (Parce que nous-vous serions enfin maîtres de nos propres destinées !)

Ceci étant dit, il n’y a pas d’avant-garde ni de mouvement éclairé pouvant guider la "masse" (les pédants rajoute ici quelques vannes bien pédantes sur le peuple, « TF1 » et la télé qui abrutit les masses, etc., ce genre de logorrhée de niveau néofascistes !), et comme disait Chomsky (certainement dans un accès de lucidité !?) : « No futur ! », et pour paraphraser certains intellos (hors tout, mais surtout nombrilistes !) « Le problème ce n’est pas la révolution, mais plutôt de trouver des révolutionnaires… », C.Q.F.D ! Et celle-ci qui est pas mal non plus : « La lucidité qu’on jette sur les gens ou les choses (et le monde en général), fait-elle qu’on se désolidarise d’eux ? » C’est pour cette raison qu’il faut créer des liens, partout autour de nous-vous, sans cesse, car leur but (à ceux-celles du camp d’en face, les néolibéraux), c’est de créer une société éclatée, ou les gens seraient atomisés, narcissiques, divisés (désorganisés), égocentristes, égoïstes et surtout sans solidarité…

PS : cet article fait le lien avec de précédents articles (que vous trouverez sans doute sur ce site, ou ailleurs ?), intitulés, « quand j’entends le mot culture je sors mon transistor ! », « Axiome de base "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n’y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire », « la société du spectacle (intégré ou diffus)…, de la consommation de masse et des loisirs…, une industrie qui ne produit que de la déception ! » ou « Comment faire du fric avec du vent », « L’art populaire et les "CoBRa" » première et seconde partie, « L’art selon l’I.L., l’I.S. et la bande à Debord » troisième et (peut-être ?) dernière partie. Lorsque j’ai intitulé mon article : « quand j’entends le mot culture je sors mon transistor ! », (c’est grâce aux nombreuses saillies de Jean Yanne que j’ai pu le désigné ainsi) ; d’autre part, à l’époque j’étais intimement persuadé que tous mouvements dits contestataires, étaient par essence, jeune et périssable (en opposition aux partis politiques et associations du même acabit), c.-à -d., ne pouvant en aucun cas perdurer (et donc condamner à disparaître), sous peine de trahison (et à cause) de l’éthique à laquelle ses membres étaient (nécessairement) liée, et qu’il en était de même des mouvements insurrectionnels ou révolutionnaires.

Dans l’article ci-dessus, je ne vous propose pas forcément des solutions toutes faites, « des questions, (que tout le monde pourrait et devrait se poser !?) sans forcément y apporter de réponses toutes faites… et le meilleur moyen de détruire tout espoir, c’est de tuer le doute ! » ; un constat tout de même…, oui l’agonie de l’occident et du système capitaliste paraissent inéluctables… (? En ce qui concerne l’occident, il ne disparaîtra pas du jour au lendemain…, bien que sur le déclin, il perdurera, amoindrit, certes, mais toujours là  ! Peut-être aurons nous-vous fait bouger (ou carrément enfoncé) les lignes de front, et nous-vous serons passés (enfin) à un autre système économique ? - plus solidaire, plus écologique en un mot plus humanitaire - (sans pour autant prendre pour argent comptant n’importe quel marché de dupe !). Ils agonisent, certes, mais lentement, parcimonieusement, en prenant tout leur temps !... (les nantis (le 1%) s’accrochent désespérément à leurs privilèges), et ils feront (malheureusement) encore de très nombreuses victimes, certains-es clameront : « Les mots ça suffit, seuls les actes comptent ! », bien sûr, bien sûr, mais il ne faut pas oublier que même si « le changement améliore les problèmes, il en crée inévitablement d’autres, de nouveaux… », voilà  ! D’autre part, les actes sans une solide réflexion, c’est tuer annihiler tout espoir d’aboutir au (vrai) changement (et de mon point de vue, c’est pathétique jusqu’à l’os), et surtout ça ne même nulle part !

Allez, portez-vous bien… et à bientôt sans doute ?

sergio

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DETTE INDIGNE ! QUI SONT LES COUPABLES ? QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?
Jean-Jacques CHAVIGNE, Gérard FILOCHE
« Euro-obligations », « règle d’or », « gouvernance européenne », « fédéralisme budgétaire »… la crise de la dette qui ébranle la France et l’Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques (…)
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