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Réunion secrète sur le Qatar au Quai d’Orsay

Pierre Sellal, secrétaire général du quai d’Orsay et numéro 2 de ce ministère, a partagé un plateau-repas, le 24 janvier, avec une vingtaine d’invités. Des diplomates, dont l’ambassadeur de france au Qatar, des fonctionnaires de Bercy, des chercheurs, des universitaires et des hommes d’affaires.

Avant d’ouvrir les débats, Pierre Sellal a exigé que chacun respecte la confidentialité des propos tenus. Et pour cause : "Il s’est agi d’un échange sur l’attitude à adopter à l’égard du Qatar, et sur la volonté de calmer le jeu", selon l’un des participants. Car trop d’articles sont parus sur les investissements de cet émirat, accusé parfois d’"acheter la France", voire de financer les islamistes du Mali et de Syrie, comme les lecteurs du "Canard" l’ont appris. Trop d’hostilité, donc, "alors que la participation du Qatar dans certaines sociétés françaises est la bienvenue", confie un autre intervenant, qui affirme n’avoir pas bien compris l’objectif de cette réunion secrète, sinon de justifier les relations cordiales avec cet émirat.

Conclusion d’un partisan d’une pareille appproche : "Il faut en finir avec le ’Qatar bashing’ " ! Soit, en bon français : "Halte au lynchage médiatique de notre ami."

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DETTE INDIGNE ! QUI SONT LES COUPABLES ? QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?
Jean-Jacques CHAVIGNE, Gérard FILOCHE
« Euro-obligations », « règle d’or », « gouvernance européenne », « fédéralisme budgétaire »… la crise de la dette qui ébranle la France et l’Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques (…)
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Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.

Nicolás Gómez Dávila
philosophe colombien

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