Cela fait onze ans que des hommes, prisonniers des États-Unis, ont été transférés dans le camp de détention de Guantanamo, territoire illégalement occupé à Cuba, au nom de la très controversée « guerre contre le terrorisme ». Les renseignements recueillis par Amnesty international, association pourtant peu prompte à dénoncer l’Empire, montrent que la majorité des 779 détenus qui sont passés par ce centre de haute sécurité n’avait aucun acte d’accusation. Ils n’ont bien évidemment fait l’objet d’aucun jugement en bonne et due forme.
Selon les autorités étasuniennes, environ 600 prisonniers ont été transférés depuis 2002 dans d’autres pays, et la moitié de ceux qui y séjournent encore est de nationalité yéménite.
Douze personnes encore détenues à Guantanamo n’avaient pas dix-huit ans quand elles y sont arrivées.
En septembre 2012, les autorités du camp ont rendu public une liste de 55 prisonniers toujours reclus au camp bien que leur transfert en dehors de ce dernier ait été autorisé.
à Guantanamo, ce sont des centaines de personnes qui ont été emprisonnées de manière totalement arbitraire parce qu’ayant eu des liens supposés avec des talibans. Elles y sont soumises à des mauvais traitements, à la torture physique comme psychologique, et ce en totale violation des droits humains.
La démocratie à la sauce étasunienne semble être la règle du monde moderne ; elle en est aussi sa prison.
Capitaine Martin
Résistance http://www.resistance-politique.fr/article-n-oublions-pas-guantanamo-114644508.html