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Renault, PSA : le chantage

ça n’a pas tardé !
Les patrons de l’automobile comme chez Renault ont compris le message adressé par les accords du 11 janvier sur la flexibilité signés par la direction de la CFDT et vantés à gogo par le gouvernement socialiste.
Le chantage aux fermetures de sites et aux licenciements massifs contre davantage de précarité, l’aggravation des conditions de travail s’intensifie donc.

Avec au final, en perspective la fermeture des sites et la liquidation pure et simple de la production automobile en France comme cela est prévu par la répartition des productions au sein de l’Union européenne.
La baisse des ventes en Europe n’étant que le prétexte saisi pour la mise en oeuvre de choix politiques et stratégiques déjà établis !

Preuve étant faite que céder à ce chantage ne préserve absolument pas notre emploi, mais au contraire encourage ces patrons de combat à accélérer le processus de casse.
De fait ils testent la capacité de résistance et la détermination des travailleurs : céder aujourd’hui à leur chantage c’est laisser la voie libre à leur projet de destruction et de liquidation !

C’est pourquoi le choix des travailleurs de PSA d’Alnay et celui des Renault de Flins c’est la réponse gagnante et la seule qui peut donner espoir et garantir l’avenir !
Allo les directions confédérales !

Pour tous les travailleurs, comme pour les directions confédérales une question se pose : va-t-on laisser ces travailleurs se battre tout seul ?
Va-t-on enfin se mettre à coordonner les luttes dans l’ensemble de la branche et au-delà pour contrer ces politiques dévastatrices, conforter ces travailleurs dans leur choix et donner l’ampleur nécessaire à leur combat ?

Là est la responsabilité des directions syndicales et de la direction confédérale de la CGT en particulier !

Front Syndical de Classe
18 janvier 2013

URL de cet article 19020
   
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