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Le forcené

 Grand’mère, c’est quoi un espèce de fou dangereux qui prend en otage les enfants d’une classe et leur maîtresse et menace de les tuer si ses demandes ne sont pas satisfaites ?

 Mon petit loup, c’est souvent appelé un forcené !

 Et qu’est-ce qu’on fait pour que les enfants et leur maîtresse ne meure pas ? On accepte ses demandes ? Même si elles sont aussi folles que lui ?

 Quelquefois. Mais, en principe, les forces de l’ordre essaient de ne pas s’aplatir visiblement devant le chantage et la force, car elles perdraient la confiance de la population. C’est pourquoi elles essaient d’abord de lui envoyer quelqu’un pour parler avec lui, quitte à l’assurer que l’on comprend le bien-fondé de demandes qui sont souvent en apparence, mais en apparence seulement, généreuses et altruistes. Et quelquefois ça marche.

 Oui, mais quand ça ne marche pas, qu’est-ce qu’on fait ? Quand le fou furieux continue à menacer et à exiger ?

 Si le forcené veut être satisfait tout de suite, s’il prend tout le monde pour des esclaves à ses ordres, ça ne marche pas. Et alors... Alors, des tireurs d’élites le tuent. Ce genre de fou est très méfiant et très trompeur, et préfère mourir au cours d’une tuerie plutôt que de céder. C’est pourquoi il faut que ces tireurs soient très habiles, silencieux et invisibles, sinon ils se font tuer eux-mêmes.

C’est une triste histoire, mon petit loup, mais, heureusement, cela se produit très très rarement.

 Et quand c’est des gouvernements qui menacent de tuer femmes et enfants sous des prétextes altruistes partout dans le monde, et prennent tout le monde pour des esclaves ???

 … C’est pareil, petit loup, mais là c’est de l’Histoire avec un grand «  H ». Tu es encore trop petit pour y participer.

Depuis, le petit loup s’applique à devenir habile, silencieux et invisible.

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Cinq Cubains à Miami
Maurice LEMOINE
6 octobre 1976, La Barbade : un attentat détruit en vol un DC-8 de la Cubana de Aviación (soixante-treize morts). 12 avril au 4 septembre 1997 : une série d’explosions frappe les hôtels de La Havane. A l’origine de ces actions terroristes qui, depuis 1959, ont fait plus de 3 400 morts à Cuba : Miami ; la très honorable « Fondation » ; quelques personnages ténébreux : Luis Posaril, Pepper Nández, Jorge Maskano, le docteur Orlando… Une même obsession les habite : en finir avec le régime et (…)
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« Tout pas fait en avant, toute progression réelle importe plus qu’une douzaine de programmes » - Karl Marx dans Critique du programme de Gotha (1875)

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