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Et les enfants ? Il a oublié les enfants !

Par Maxime Vivas

AFGHANISTAN : Deux ans après la libération du pays par l'US Army, les femmes sont toujours encagées dans des burkas, le taux de mortalité infantile est de 250 pour 1000 et le pavot est la principale ressource du pays.

 

IRAK : Des millions de « libérés » se croient "occupés". Cent mille morts de tous âges sont sans opinion.

 

GUANTANAMO : toujours des centaines de prisonniers, dont des mineurs, détenus depuis des années sans avocat ni jugement. Des actes de torture sont établis.

 

CUBA : Le taux de mortalité infantile est un des plus bas du monde (moins de 7 pour mille). Tous les enfants sont scolarisés sans frais et bénéficient de vaccinations et de soins gratuits. Jusqu'à  7 ans, ils reçoivent chaque jour un litre de lait.

 

RESTE DU MONDE : 600 millions d'enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté. 250 millions doivent travailler. 200 millions dorment dans la rue. 130 millions ne vont pas à  l'école. 6 millions sont handicapés à  cause des conflits armés. Aucun n'est Cubain.

 

DEPECHE DE MIAMI : « Ces quatre prochaines années, nous continuerons à  exercer la pression pour que le cadeau de la liberté soit finalement reçu par les hommes et les femmes de Cuba » a déclaré G.W. Bush, à  peine réélu.

                  Et les enfants ? IL A OUBLIE LES ENFANTS !!

MV.

 

URL de cet article 1873
   
Maxime Vivas : le gai Huron du Lauragais
Bernard GENSANE
C’est sûrement parce qu’il est enraciné dans les monts du Lauragais que Maxime Vivas a pu nous livrer avec ce roman une nouvelle version de l’ébahissement du Candide face aux techniques asservissantes censées libérer les humains. Soit, donc, un Huron né à des milliers de kilomètres de l’Hexagone, sur l’àŽle Motapa, d’une mère motapienne et d’un père parisien. A l’âge de 25 ans, ce narrateur décide de voir Paris. Motapa est une île de paix, de sagesse, de tranquillité. La lave de son (…)
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Il faudrait d’abord étudier comment la colonisation travaille à déciviliser le colonisateur, à l’abrutir au sens propre du mot, à le dégrader, à le réveiller aux instincts enfouis, à la convoitise, à la violence, à la haine raciale, au relativisme moral, et montrer que, chaque fois qu’il y a au VietNam une tête coupée et un oeil crevé et qu’en France on accepte, une fillette violée et qu’en France on accepte, un Malgache supplicié et qu’en France on accepte, il y a un acquis de la civilisation qui pèse de son poids mort, une régression universelle qui s’opère, une gangrène qui s’installe, un foyer d’infection qui s’étend et qu’au bout de tous ces traités violés, de tous ces mensonges propagés, de toutes ces expéditions punitives tolérées. de tous ces prisonniers ficelés et interrogés, de tous ces patriotes torturés, au bout de cet orgueil racial encouragé, de cette jactance étalée, il y a le poison instillé dans les veines de l’Europe, et le progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent. [...]

Aimé Césaire

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