Rassemblement devant le siège à Gentilly le 19 décembre
Voilà cinq mois que les Sanofi sont en lutte. Le patron de cette boîte qui a la particularité d’avoir été la plus rentable du CAC 40 l’année dernière a décidé de supprimer plus de 2000 emplois, les 1000 annoncés jusque là n’étant en fait qu’un début. Cinq mois de bagarre qui ont placé les Sanofi à plusieurs reprises en une des médias, sans qu’aucune solution ne soit trouvée jusque là . Depuis juillet, les salarié-e-s des sites de Toulouse et Montpellier manifestent chaque semaine, dans le cadre de ce qu’ils et elles appellent "les jeudis de la colère". Pendant ce temps là , l’Etat continue à verser à cette industrie pharmaceutique près de 130 millions d’euros par an de crédit impôt recherche ! Le 3 octobre à Paris, le 25 à Lyon, les travailleurs du groupe avait été plus d’un millier à manifester contre les licenciements. Ce mercredi 19 décembre au matin, ils étaient près de 150 à "souhaiter un très mauvais noël" à leur patron, comme le dit Laurent, syndicaliste CGT du site d’Alfortville, dans la vidéo suivante. Avec beaucoup de combativité et de créativité. Les salariés ont d’ailleurs réussi à investir le comité de groupe pour se faire entendre. Et les Sanofi ne son pas seuls ! L’alliance avec Arcelor, PSA, Renault et des dizaines d’autres boîtes pourrait être le moyen de faire plier un patron qui jusque là a fait la sourde oreille, malgré l’inventivité des salarié-e-s et de leurs 18 chansons de lutte bien salées.
Sourece : http://www.ccr4.org/A-bas-le-plan-de-licenciements-chez-Sanofi