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Une bonne adresse de restaurant Rive droite

A Théophraste R., à Viktor Dedaj et aux ami(e)s
En guise d’introduction.
Un ami m’apprend qu’un jour, dans une fête populaire, il avait voulu payer à son camarade R. Hue son Mojito, que celui-ci s’était offusqué, avait sorti sous ses yeux ébahis une liasse d’au moins 20 000F, et avait réglé la tournée.

Le Ministre délégué J. Cahuzac, chirurgien esthétique, et sa femme sont les patrons d’une clinique à Paris. Il est propriétaire d’un appartement de 300 m2 dans les beaux quartiers. Cet appartement a été cambriolé en octobre et ce sont près de 100 000 euros de biens qui lui ont été dérobés, dont une dizaine de montres Rolex, Breitling, Jaeger-LeCoultre, Chaumet ou Boucheron qui n’avaient heureusement, selon la victime, qu’une « valeur sentimentale ».

Pour en venir enfin à ce qui justifie le titre de cet article, au 5 de la rue des Papelards dans le 2ème, derrière le Palais-Royal, se trouve l’établissement.

Restaurant « Au Monarque normal »
Propriétaires :
Le changement c’est maintenant.

Menu

Petite mise en bouche
Le coup de pouce de bambou

Entrée
La salade sur un traité à l’européenne, sauce Merkel

Plat
Les maquereaux éradiqués & leurs nouilles encore, à volonté
ou
Le vol au vent d’espadrilles à la basquaise

Fromage
Le Hollande "françois, à l’ancienne", avec sa bourse de camenfort sociétal

Dessert
Le redressement productif et sa crème hautes études commerciales façon Viktor Dedaj.
ou
Le herressa à dix pour cent sur cinq ans en une resucée de demi-carambar

_____

Eau de Valls gazeuse, lacrymogène
ou
Champagne dégazéifié à la petite cuillère par nos créateurs d’emploi.

C’est ce que voit le badaud.

@ Sur internet, un témoignage que voici.

Oui, l’endroit est sympa. Ce soir là il y avait effectivement, entre autres R. Hue... et J. Cahuzac et ce dernier dans le salon particulier des montres molles, où il méditait sur son métier de chirurgien esthétique paraît-il, mais dont il a gardé la pratique.
La cadre est étonnant : tout de verdure, avec de la misère sous toutes ses formes. Rampante, panachée, pourpre, rouge en fleurs, etc. et même la noire, quoique cachée aux regards.

Le service est soigné, jusqu’à la présentation de l’addition dont l’euro est exclu : la délicatesse veut qu’elle s’exprime en SMIC(s), et ses sous-multiples, l’ARE et le RSA. Il est de bon ton de laisser au moins un RSA pour le service, mais c’est à vous de voir si vous voulez qu’on vous aide à reculer votre chaise-fauteuil et qu’on vous salue poliment quand vous quittez la table.

URL de cet article 18653
   
Chroniques bolivariennes : Un voyage dans la révolution vénézuelienne
Daniel Hérard, Cécile Raimbeau
Après la mort d’Hugo Chávez, que reste-t-il de la révolution vénézuélienne, de ce « socialisme du XXIe siècle » ? Ses obsèques grandioses, pleurées par des foules pendant plusieurs jours et honorées par de nombreux chefs d’État, ont contrasté avec les critiques virulentes dont il avait fait l’objet dans les médias occidentaux. Cécile Raimbeau et Daniel Hérard nous entraînent au cœur de cette révolution pacifique, à la rencontre de la base, des supporters de Chávez. Ils les écoutent et les (…)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an et nous ruine année après année. Ce sujet devrait être au coeur de tout. Au lieu de cela, personne n’en parle.

Etienne Chouard

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