RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les Etats Unis usent de méthodes éculées et inefficaces à l’encontre de la Bolivie. (Cubadebate)

21 Novembre 2012 - Dans la mesure où se rapprochent les élections générales prévues en 2014 en Bolivie, les Etats-Unis accélèrent la mise en oeuvre de méthodes de subversion éculées et inefficaces, très bien connues de plusieurs pays d’Amérique Latine, et qui ont été expérimentées contre Cuba depuis les premières années de sa Révolution, dans la décennie des années 60 au siècle dernier.

Réellement Washington fait la preuve qu’il manque d’initiatives dans sa façon d’agir pour faire la guerre aux processus révolutionnaires ! Cela se voit facilement si on fait juste un peu de recherche dans l’histoire de ses aventures perverses et illégales pour arriver à faire tomber les gouvernements d’Amérique Latine qui sont considérés comme des «  adversaires ».

Parmi les moyens principaux que comprennent les plans de subversion des régimes nord-américains et de leurs services secrets, comme la CIA (Agence Centrale de Renseignements), se détachent le fait de dénigrer continuellement les plus grands leaders des processus révolutionnaires, le fait de créer de fausses contradictions entre leurs principaux dirigeants, le fait d’alimenter et d’exacerber les conflits locaux et avec les pays voisins, et le fait de fabriquer des «  opposants », financés sans aucun scrupule par le Pentagone.

C’est aujourd’hui la Bolivie qui est la cible de ces façons d’agir, caduques et peu soignées, parce que le président Evo Morales est un «  ennemi » à détrôner dans la région à cause du processus de changement en faveur des plus défavorisés qu’il impulse dans son pays, en plus de ses positions clairement intégrationnistes et antiimpérialistes.

Une campagne médiatique contre Evo Morales en relation avec son supposé patrimoine personnel s’est intensifiée ces dernières semaines avec la complicité de «  portes-paroles » conservateurs sans aucun prestige, et celle des médias au pouvoir d’une droite Bolivienne faible et déconsidérée.

Ils en sont même arrivés à publier, dans un média inconnu d’un pays sud-américain, que Linera [le vice-président de Bolivie] était impliqué dans un supposé attentat contre Evo ! Ce qui constitue un grossier mensonge, imaginé évidemment pour appliquer le vieux principe impérial de «  divises et tu règneras ».

Il faut se souvenir que Washington a déclenché, et les a même mises en pratique, des campagnes identiques contre Cuba pour faire croire qu’il y avait des contradictions de fond entre le leader de la Révolution, Fidel Castro, et le président actuel, Raul Castro.

Il font de même contre l’’île des Caraïbes. Et c’est maintenant une réalité en Bolivie et dans d’autres pays latino-américains comme le Vénézuela, l’Equateur et le Nicaragua, par la fabrication d’ «  opposants pacifiques », personnages qui n’arrêtent pas de répéter comme des perroquets des choses fausses, qui n’arrêtent pas de critiquer sans arguments toute décision émanant des gouvernements progressistes de la région, en fonction des instructions bien payées de Washington.

Il faut que les autorités et le peuple de Bolivie soient préparés à ces charges de Washington, très bien coordonnées avec les secteurs de la droite nationale, qui vont sans aucun doute s’intensifier dans l’avenir, face aux élections de 2014.

On doit même s’attendre à ce que les campagnes contre Evo comprennent des rumeurs sur son état de santé, comme ils l’ont fait en de multiples occasions avec le président Chavez, et en d’autres innombrables avec Fidel Castro.

Les méthodes et l’objectif final de la Maison Blanche et de ses services spéciaux sont bien connus mais ne doivent pas pour autant être mésestimés, même si ces dernières années elles ont été mises en échec par les vents révolutionnaires et unitaires qui soufflent avec force en Amérique Latine.

Patricio Montesinos

Source : http://www.cubadebate.cu/opinion/2012/11/21/eeuu-aplica-viejos-y-frust...

URL de cet article 18558
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Thème
Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation populaire qui est (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Si la liberté a un sens, c’est celui d’avoir le droit de dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas envie d’entendre.

George Orwell

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.