APPEL DU COLLECTIF RESISTANCE 2004
Lors des rencontres, des 17 avril et 26 juin 2004 à Rennes, à l'initiative des salariés de STMicroélectronics et Thomson, de nombreuses délégations d'entreprises en lutte contre des plans sociaux et des licenciements ainsi que des salariés du service public ont partagé leurs expériences et déclarent :
En conséquence il a été décidé la création d'un collectif national pour fédérer les luttes contre les licenciements et pour garantir le droit au travail
Garantir le pouvoir décisionnel des salariés dans leur entreprise
Actuellement les dispositions du code du travail ne donnent pas aux salariés les moyens de rejeter les raisons invoquées par le patron lors des licenciements.
Assurer le contrôle des fonds publics alloués aux entreprises
Il est intolérable de voir « privatiser les profits et nationaliser les pertes ». Par exemple STM, bien qu'ayant bénéficié de 800 millions € de subventions entre 20003 et 2004, délocalise son site de Rennes et ce sont les collectivités locales qui vont devoir investir pour essayer de ré-industrialiser ce site.
La loi doit donc:
Assurer un emploi et un salaire
Le risque principal réside aujourd'hui dans le chômage et la précarité. Les reclassements après licenciements signifient déclassement, précarité et pour les non reclassés chômage et exclusion.
«Le seul combat que l'on perd vraiment est celui que l'on refuse de livrer»
Le collectif national RESISTANCE 2004 invite toutes les personnes, associations, collectifs, syndicats, voulant se battre contre les licenciements à signer cet appel et rejoindre ce collectif.
Portes-parole de Résistance 2004 :Jean Marie Michel - délégué syndical CFDT STMicroelectronics (Rennes)
Contacts :resistance-2004@wanadoo.fr06 07 46 97 34 Association Bd de la Lutte 4 Avenue d'Italie 35200 Rennes
"La CIA contrôle tous ceux qui ont une importance dans les principaux médias."
William Colby, ancien directeur de la CIA