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Classes modestes et classes moyennes pour le droit au logement !

Le logement est comme le travail, l'éducation et la santé un droit vital ! Plantons le paysage du logement sans ajout de chiffres qui évoquent sa crise. La production de chiffres montre surtout le fort besoin de construire du logement social.

Grosso modo on a d’une part les classes modestes qui sont soit locataires HLM soit à la rue pour les plus pauvres et d’autre part les classes moyennes qui sont soit locataires dans le privé soit en propriété tardive d’un seul habitat . Au-dessus, on trouve les petites-bourgeoisies aisées - des libéraux aisés, des cadres supérieurs, des patrons de niveau intermédiaire - qui vivent avec une grande résidence principale et souvent une résidence secondaire. Ces catégories sociales souvent situées dans le dernier décile supérieur des revenus bénéficient souvent en outre de politiques fiscales avantageuses ; Au-dessus encore, on trouve la bourgeoisie - le 1% d’en-haut - qui est, de par ses richesses au-delà de ces contingences. L’habitat n’est plus son problème.

Le droit au logement pour tous et de qualité concernent surtout les deux premières classes populaires, la modeste et la moyenne. Grosse modo les classes modestes luttent d’une part contre le défaut de logement pour les plus pauvres qui survivent en dormant dans une auto ou dans des squats ou d’autre part contre le "mal logement" afin d’avoir des logements de qualité ou plus spacieux. La question du mal logement est posée aussi pour les classes moyennes qui buttent sur le prix élevé - la "chèreté" - du logement soit pour le locatif privé soit en accession à la propriété. Elle trouve une solution avec l’accession à la propriété quand les deux membres du couple arrivent à obtenir ensemble un salaire de référence en lien avec une capacité d’épargne suffisante.

La question du logement se pose souvent à un âge ou le revenu est encore faible, y compris pour les salariés qualifiés. Par exemple, à 28 ans il est aisé de s’accommoder d’un salaire modeste pour vivre seul ou à deux mais trois ou quatre ans plus tard avec l’arrivée du second enfant il est vivement souhaitable d’avoir réussi à grimper dans la hiérarchie des revenus. Car c’est à cette époque que se pose la question du changement de logement.

Face aux problèmes dramatiques des sans logis et aux problèmes tout aussi réels quoique moindrement dramatique du "mal logement" (4 millions de personnes !) il importe d’activer avec plus de vigueur la solidarité des classes modestes et moyennes pour le droit au logement opposable dit DALO. Dans ce cadre un grand service public du logement et de l’habitat est évidemment nécessaire.

Dans cette double perspective - contre le non logement et contre le mal logement - il faut tenir ensemble deux ordres de politique du logement d’une part plus de logement sociaux de qualité à bas prix et d’autre part une meilleure accession sociale à la propriété. Il doit y avoir en outre libre choix entre location et accession à la propriété. Le fait d’agrandir sa famille ne devrait pas se traduire par un saut risqué vers la propriété.
Dans l’urgence pour les sans abris, il faut réquisitionner les logements vacants.

Le problème du moment est que les banques font le siège de Moscovici pour obtenir une plus grosse part du Livret A au détriment de la CDC . De plus l’augmentation des plafonds du Livret A (on est passé de 15 300 euros à 19 125 euros et le plafond sera à 22 950 au 1er janvier 2013) va amener les banques à se lancer dans une course effrénée pour capter un maximum d’épargne et ne pas se laisser déborder par la concurrence des autres banques.

Christian DELARUE

Voici pour information la fiche 28 "logement" des repères revendicatifs de la Confédération CGT :

http://www.cgt.fr/IMG/pdf/fiche_28.pdf

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