Je suis heureux que Capitaine Martin ait décidé de publier et commenter cette anecdote lourde de sens.
Ce "carton rouge" lancé par le FMI signifie plusieurs choses :
– Ouvertement cette note négative s’adresse au pays dont elle déprécie la gestion en le culpabilisant,
– Implicitement, cette même note est un feu vert qui autorise les "investisseurs" à exiger une rémunération plus élevée du crédit (ce que font les agences de notation).
Du point de vue financier, la population souffre deux fois : l’inflation provoque une perte de pouvoir d’achat et un enchérissement du crédit (pénalisant pour l’activité économique).
Cristina Kirchner a raison de dire que le FMI n’est pas un exemple en matière de gestion. Gère-t-il quelque chose d’ailleurs ? Un pays comme l’Argentine dont la dette publique est proche des 50% du PIB devra payer des taux élevés, tandis qu’un pays comme les Etats-Unis dont la dette publique est supérieure à 100% du PIB va jusqu’à bénéficier de taux négatifs.
Les investisseurs en réalité ne s’y trompent pas et connaissent parfaitement le potentiel réel d’une économie, et savent placer leurs pions (leurs capitaux) pour profiter encore des taux élevés :
La banque HSBC prévoit une croissance formidable entre 2012 et 2016 :
"Pronósticos del HSBC - El mercado argentino tiene un alentador pronóstico para los próximos años : el crecimiento del comercio exterior fomentará el despegue de la economàa local. Según el Trade Forecast Research, el informe semestral realizado por HSBC que pronostica el curso del comercio exterior, la Argentina crecerá un 162,79 por ciento entre 2012 y 2016 en el comercio internacional y la tendencia general a nivel global será positiva"