Selon la liste officielle reproduite par de nombreux sites, pami les participants qui se sont réunis à nos frais début juin 2012 en Virginie (USA), il y a deux nouveautés qui ne se sont jamais vues lors des réunions précédentes.
1 . Deux hommes de nationalité dite israélienne y figurent pour la première fois.
Ariel E. Levite Associé non-résident, Carnegie Endowment for International Peace
Itamar Rabinovich Professeur, Université de New York
Il n’y a rien en langue française sur ces deux « nouveaux »
2. Les rois et les reines, les têtes couronnées, qui sont habituellement présents, ne sont pas mentionnés sur la liste officielle.
Seule la « reine » de Hollande y figure. Mais elle est l’un des deux membres fondateurs de ce club néo-libéral par délégation du "Prince’ Bernhard de Hollande, ancien nazi.
L’autre membre fondateur, le banquier David Rockefeller, habituellement présent, est absent de la liste pour la deuxième année consécutive. Ce peut être dû à la santé d’un homme de 96 ans.
*
Pour la France, les patrons de presse sont toujours aussi présents (les journaux Le Figaro et le Nouvel Observateur y ont déjà été chercher leur « feuille de route »). Cette fois, en dehors de l’inusable Nicolas Baverez, dit ailleurs « Chroniqueur à l’hebdomadaire Le Point », mais sur cette liste dénommé « Associé, Gibson, Dunn & Crutcher LLP », on remarque l’arrivée du journal Le Monde, avec Erik Izraelewicz.
La secrétaire de la CFDT, Anousheh Karvar, fait aussi une entrée au club, qui serait, certes, remarquée, si…
Il est vrai que dans le même article, on peut lire :
« S’agissant du président de Bilderberg Henri de Castries, les médias français s’étaient déjà abstenus de signaler son rôle au sein du Comité permanent des rencontres de Bilderberg, lorsqu’ils ont évoqué sa proximité avec François Hollande. Par exemple, dans les articles « François Hollande : ces patrons qu’il connaît depuis l’école » (Journal du Net), « La promo Voltaire à la manoeuvre » (Le Parisien), « Ces économistes et ces patrons qui soutiennent François Hollande » (Challenges), François Hollande, son réseau parmi les patrons » (L’Expansion), etc... C’était pourtant une information susceptible d’intéresser les électeurs, et on ne peut que regretter une telle omission. »
Peut-être que certains citoyens éviteraient le « vote utile » s’ils étaient informés largement par une presse qui n’est pas invitée aux « raouts mondains » annuels du club (à l’anglaise) du Bilderberg ou n’y prend pas ses « ordres de mission ». C’est, en tout cas, ce que semble considérer ce club et les banquiers qui y sont présents, tant ils prennent soin de la dite presse et des médias !
