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2004-09-01

Emission en direct de Palestine sur Radio Campus Lille : la parole aux détenus en grève de la faim.

Depuis le 15 août dernier un mouvement de révolte s’est enclenché dans les
prisons où l’Etat d’Israël enferme ses "terroristes" - des hommes, des
femmes, des ENFANTS, dont le seul crime est, le plus souvent, ce que nous
appelions chez nous encore il y a 60 ans, la RESISTANCE.

Aujourd’hui, 4000 détenus sont en grève de la faim pour protester contre
leurs conditions de détention, dignes d’Abou Ghraïb, contraires à toutes
les lois internationales...

Ils réclament par exemple la fin des fouilles au corps, l’arrêt de toute
une série d’humiliations, la possibilité de communiquer avec leurs
familles, de serrer leurs enfants dans leurs bras...

Pour beaucoup d’entre eux, à ce jour, aucun jugement, aucun motif à leur
arrestation. L’arbitraire règne dans les geôles d’Israël - et pendant ce
temps, le silence pèse tout autour, et les responsables israéliens sont
reçus bras ouverts en France. C’EST UNE HONTE !

Ce mercredi, dans "l’heure de l’mettre", le "1/4 d’heure en Palestine"
sera l’occasion de donner la parole aux grévistes de la faim, par
l’intermédiaire du coordinateur du Comité des Familles des Prisonniers
Politiques Palestiniens, Mr Mahmoud ZIADEH.

Nous reviendrons, avec lui en direct de Palestine, sur ce mouvement des
prisonniers, sur leurs conditions de détention, sur l’arbitraire dont ils
sont les victimes.

C’EST EN DIRECT SUR RADIO CAMPUS LILLE 106,6 ce MERCREDI 1er SEPTEMBRE

A PARTIR DE 18H30

A ECOUTER VIA INTERNET SUR www.campuslille.com

Participez à la campagne contre la torture des prisonniers palestiniens !
Commandez des cartes à envoyer à Chirac ! C’EST URGENT !
Rendez-vous sur le site www.europalestine.com

Sur la situation des prisonniers palestiniens, rendez-vous sur
www.addameer.org

URL de cet article 1748
   
La télécratie contre la démocratie, de Bernard Stiegler.
Bernard GENSANE
Bernard Stiegler est un penseur original (voir son parcours personnel atypique). Ses opinions politiques personnelles sont parfois un peu déroutantes, comme lorsqu’il montre sa sympathie pour Christian Blanc, un personnage qui, quels qu’aient été ses ralliements successifs, s’est toujours fort bien accommodé du système dénoncé par lui. J’ajoute qu’il y a un grand absent dans ce livre : le capitalisme financier. Cet ouvrage a pour but de montrer comment et pourquoi la relation politique (…)
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Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs.

Malcolm X.

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