Yara Saleh est libre,
http://www.youtube.com/watch?v=RHXa6vHFac0
et
http://www.voltairenet.org/Yara-Saleh-liberee-par-ses
Yara Saleh libérée par ses compatriotes de l’Armée nationale syrienne
Réseau Voltaire | 16 août 2012
"L’Armée nationale syrienne a donné l’assaut à Al-Tal. Elle est parvenue à libérer sains et saufs les journalistes détenus par l’Armée « syrienne » libre.
L’assistant cadreur Hatem Abou-Yehya, avait quant à lui, été tué cinq jours auparavant.
Au cours de l’opération, plusieurs chefs des Contras ont été tués, dont Maher Ismaïl al-Tahhan, Yasser Charif al-Ahmar et Mouafaq Ismaïl al-Taleb.
Les trois journalistes d’Al-Ikhbariya, Yara Saleh, Abdallah Tabra et Hossam Imad ont pu immédiatement se rendre au siège de la télévision nationale (qui prête des studios à Al-Ikhbariya depuis que ceux de la chaîne privée ont été détruits par les Contras) où ils ont été accueillis par leurs collègues".
Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.
Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37