Ou : Des paradis fiscaux aux paradis artificiels
Un journal de gauche dans son édition.fr titre :
"Budget"‰ : la gauche imprime sa marque."
Ce quotidien confond estampiller et estamper. En tout cas cette marque n’est pas indélébile, comme le souligne un camarade, au nom des députés du Front de gauche :
"le TSCG aura forcément des implications extrêmement fortes dans la loi de finances initiale pour 2013".
Le camarade ne paraît pas fonder de grands espoirs sur le référendum "pour ou contre le TSCG" et le rejet du TSCG par la majorité des citoyens.
Comme sans doute la majorité des partisans du référendum et signataires de la pétition ne croit pas non plus un instant qu’il aura seulement lieu, il reste à lire aujourd’hui avec satisfaction que "la gauche imprime sa marque", et attendre la rentrée pour applaudir l’abstention des députés du FdG sur le budget 2013 puisque, on nous l’a déjà dit : voter contre serait joindre ses forces à celles de la droite.
Malgré tout :
« Premier budget annuel [pour 2013] entièrement élaboré par la gauche, il sera alors le vrai test des ambitions de changement ».
Même si :
« Le traité européen est austéritaire"‰ : il allie l’austérité et l’autoritarisme en niant les souverainetés nationales. »
Les socialistes, en ardents partisans du "devoir de mémoire", ont peu de chance de se rencontrer avec le PCF qui se fait en plus un devoir de n’avoir aucun pressentiment. Ils ne sont pas sur le même rail de gauche.
Dans cette conjoncture il faut peut-être envisager comme emblème de ceux qui ne se sentent pas nécessairement attirés par la ligne de gauche du PS, le rouge certes, mais mieux : le POISSON ROUGE dans son bocal, qui tourne avec sa mémoire immédiate d’une seconde.
Même si ce qu’il faut avaler est un peu plus gros qu’une daphnie.
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