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Ou : comment il ne faut sans doute pas commencer un C.V.

Je m’efface, frotté à l’eau-de-vie, tel les vitres privilégiées du bouilleur de cru, de ses proches ou de ses héritiers avant la loi de 1960.

Les jours de grand ménage, chez mes grands-parents aussi, la maison cossue qu’ils dénommaient non sans raison « la villa » s’en dilatait, pourtant hors la table, des vapeurs de fin de repas et de rires.

Nanti du bon cigare comme houlette, il l’allumait pour mettre ses convives à l’aise mais ne l’entamait qu’à peine et pouvait dès lors tenir coffret ouvert, munificent, mon grand-père s’entendait à conduire d’une main patriarcale débonnaire les festins familiaux marathoniens jusqu’au pousse-café.

Ici, il dérogeait à son penchant plus intime pour la Verveine du Velay.

Une fois la gniole servie, selon le goût de chacun dans la tasse ou dans le petit verre, et la libéralité des canards accordée, la conversation, qu’illustrait souvent un schéma plutôt virtuel tracé du tranchant du pouce sur la grande nappe blanche et desservie, ou le redéploiement tout symbolique de bricoles encore à la traîne, salière et ronds de serviettes, le propos allait s’évaporant peu à peu puis, par un transvasement traînant opéré vers les lourds fauteuils de cuir ambre, laissait le dépôt d’une sieste inavouée mais que le dodelinement des têtes trahissait...

Seuls les récits d’évènements mythiques, dans le corpus desquels celui de ma naissance rude pendant l’hiver douloureux qui précéda de cinq mois l’offensive de la Wehrmacht dans les plaines de l’URSS avaient leur cadre dans l’ancienne maison de « l’atelier ».

Il avait tant neigé que le docteur dut mettre les chaînes, or son auto marchait-elle déjà au gazogène ? (« le gazo ») pour franchir, une prouesse nocturne, de son lieu d’exercice au domicile de la parturiente, la femme qui allait sous peu devenir ma maman, quinze kilomètres de vallée du Rhône.

Robuste, coiffé de son béret, le visage mangé par une pilosité sauvage, peut-être l’unique représentant de ce « type alpin » que je n’ai trouvé dans aucun dictionnaire quoique les termes croquassent son allure farouche, il m’imposera plus tard les mains sur la tête ; un geste sain et apostolique ; et mémorable autrement que n’importe quelle administration sacramentelle...

Ce brave homme s’appelait, c’est véridique, le Docteur Bonnamour.

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La face cachée de Reporters sans frontières - de la CIA aux faucons du Pentagone.
Maxime VIVAS
Des années de travail et d’investigations (menées ici et sur le continent américain) portant sur 5 ans de fonctionnement de RSF (2002 à novembre 2007) et le livre est là . Le 6 avril 2006, parce que j’avais, au détour d’une phrase, évoqué ses sources de financements US, RSF m’avait menacé dans le journal Métro : " Reporters sans frontières se réserve le droit de poursuivre Maxime Vivas en justice". Au nom de la liberté d’expression ? m’étonné-je. Quoi qu’il en soit, j’offre aujourd’hui (…)
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Quand je donne à manger aux pauvres, ils disent que je suis un Saint. Quand je demande pourquoi les pauvres sont pauvres, ils disent que je suis un communiste.

Dom Helder Camara

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