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Quand on croit qu’on bande à part

Ou quelques bonnes raisons d’espérer

Le journal L’Humanité.fr du lundi 25 juin 2012 titre :

La ministre des Droits des femmes relance le débat sur le statut pénal de la prostitution qui selon elle doit "disparaître", appelant le gouvernement à "se donner les moyens" de l’abolir.

Ce n’est évidemment pas cette annonce qui provoque le présent article mais les 9 réactions qu’elle a suscité chez ses lecteurs. Les voici dans toute leur saine franchise.

1) Parler de la suppression de la prostitution c’est très intéressant mais je doute fort que ce sujet était le principal souci des électeurs qui ont préféré la "Gauche" lors des dernières élections.
Cette déclaration ne va pas faire trembler nos milliardaires. C’est une diversion un peu lourde.
Puisque nous sommes partis dans le foutage de gueule, je propose qu’un ministère de la suppression de la prostitution soit créé rapidement et que l’on nomme DSK à sa tête.

2) Et le redressement productif dans tout ça ?
Si tous ceux qui travaillent avec leur b...et leur couteau dans nos vaillantes et néanmoins vigoureuses industries de pointe,sont mis à l’index, tout va aller à vau-l’eau...

3) Qu’elles (qu’ils) commencent par faire disparaïtre la misère sociale et humaine, et à tirer le salariat vers le haut et non vers le bas, pour des raisons ou déraisons politiques ou économiques le reste suivra naturellement.Oui mais,on appelle cela "la prime au mérite"...

4) Si un jour l’humanité arrivait à faire disparaitre l’esclavage féminin, la prostitution et la traite inhumaine des femmes, cela serait une des plus grandes victoires humaine et un grand progrès social.
Seulement dans le cadre du système capitaliste où l’exploitation de l’homme par l’homme est une loi sacrée du système, abolir la prostitution est fort improbable.

5) L’humanité a besoin de sexe ! Sans ça, pas d’espèce humaine ! Seulement, voilà , tous les hommes (et les femmes) ne sont pas beaux (ou belles) et riches ! Tous n’ont pas la possibilité d’être accompagnés. Que leur resterait-il sans prostitution : le désespoir, la frustration, le viol, le suicide, la castration (chimique ou non), la trépanation ou une combinaison de plusieurs de ces solutions, bonnes ou mauvaises. Certains, même, n’ont pas besoin de sexe mais de parler ; de quelqu’un qui les écoutent sans les juger. Pas un policier. Une (ou pourquoi pas un) prostitué(e) ! Je ne parle pas des gros pervers, des brutes ! Eux, ils devraient aller tout droit en prison ! Interdire la prostitution ? NON !!! Il faut la réglementer ! Protéger les vrais professionnels du sexe. (Je ne parle pas des proxénètes !) Écarter du trottoir et de ses dérivés les personnes, mineures ou adultes, qui ne veulent pas s’y trouver... Je n’entends pas par là , bien sûr, que celles qui font ce travail volontairement l’aime... Seulement, certaines voudraient survivre et sans argent, sans position sociale convenable, peu d’avenir... La sexualité est le passé, le présent et le futur de l’humanité. Réfléchissez, politiciens, réfléchissez... De gauche comme de droite, du centre comme des extrêmes... Et cessez de nous prendre pour des cons !!! On n’est pas juste un bulletin de vote...

6) En voici un beau sujet "sociétal" !
Il faut commencer par abolir la prostitution politique, qui consiste à se faire élire à gauche par les voix du peuple pour défendre ensuite les intérêts de la finance.

7) Il faut d’urgence créer le Ministère de la suppression de la prostitution et mettre DSK à sa tête.
Merci au camarade qui eu cette idée !

8) La société étant bien incapable par le biais des chefs qu’elle se donne démocratiquement de contrôler les rapports économiques et marchands (augmenter le SMIC de quelques centimes mettrait en danger ses équilibres) il ne lui reste guère comme champ opératif, à l’image de l’église de jadis, que la morale, c’est-à -dire le sexe.
La "gauche" de gouvernement s’est ainsi pro- et sub-stituée à la droite pour devenir d’une part la force moralisatrice (elle va légiférer le harcèlement sexuel, le "mariage" gay, la prostitution, la violence juvénile, la pornographie etc...) et d’autre part la force conservatrice des valeurs traditionnelles parties en fumée.
Face à la désintégration, l’atomisation, la puvérisation des rapports sociaux la société réagit en renforçant ses dispositifs législatifs juridiques et moraux. Elle demande à l’État toujours plus d’État aussi bien d’État fiscal pour renflouer les banques et protéger les petits épargnants que d’État répressif, coercitif,contrôleur, limitateur des libertés.

9) Mme le Ministre Najat Vallaud-Belkacem, pesez vos mots.
Il est tout à fait normal que pour votre ministère, la prostitution soit une de vos premières préoccupations.
Notez que pour "abolir l’esclavage" , pour commencer, il aura fallu une révolution sanglante.

En conclusion : Non ! Non ! Non ! Saint Éloi n’est pas mort...

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