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A gauche !

Malgré le rapport de forces créé par la justesse de la ligne du Front de Gauche, une mouvance saisit ou vit sans doute si mal la conjoncture qu’après les législatives le Conseil national du PCF devra discuter de la participation des communistes au gouvernement.

Sans doute à cause de la crainte éprouvée par certains de voir s’effacer, sinon le Parti, au moins son autonomie ; mais cette question m’a semblé tomber comme un cheveu sur la soupe et peut rendre perplexes ceux qui ont de l’élan.

J’ai cru entendre que le Front de Gauche, par la voix de J-L Mélenchon particulièrement, s’emploie souvent à rappeler le soulagement momentané qu’ont pu apporter les gouvernements de la gauche. La question n’est pas là .

Car il reste à expliquer le désarroi qu’ont engendré par le passé les politiques de gouvernements auxquels ont participé des ministres communistes.

Et à souligner que l’idée court encore dans les têtes d’une alternance gauche droite qui serait inéluctable. Cette idée dresse pour l’avenir un tableau bien plan-plan, mais dans le fond désespérant et surtout complètement faux. Avec le penchant de la droite dite républicaine vers l’extrême droite, elle devient même inquiétante.

La dynamique actuelle du Front de Gauche, donc de l’ensemble de ses composantes, chacune avec ses vertus, lui permet de lutter à la fois pour l’élimination politique radicale de l’extrême-droite, et pour une alternance non plus de la gauche avec la droite, mais du centre-gauche avec la gauche résolue.

En attendant, un nouveau pas en avant est probable : la présence à l’Assemblée nationale d’une forte représentation du Front de Gauche, et au sein de celle-ci de nombreux députés communistes, permettra de freiner la dérive politique à prévoir et de préparer la succession.

J’espère que nos camarades vont gagner l’adhésion du peuple à leur projet et qu’à terme ils pourront gouverner, avec tous les talents et toutes les bonnes volontés, pour « L’humain d’abord ».

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La liberté contre le destin, discours de Thomas Sankara
Thomas Sankara reste une figure révolutionnaire de premier plan pour la jeunesse africaine en lutte. Durant son passage bref mais fulgurant à la tête du Burkina Faso, interrompu par son assassinat en 1987, le jeune officier a marqué l’histoire de son pays et de l’Afrique, ainsi que la mémoire des luttes anti-impérialistes. On trouvera dans ce recueil, outre les principaux discours de Thomas Sankara, des discours inédits. En plus de faire des bilans réguliers de la révolution, il aborde les (…)
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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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