Si l’on en croit ce site, voilà comment se seraient appelés les présidents de la République Française selon les « instituts de sondage traditionnels » (malheureusement non précisés, mais cela importe-t-il ?) lors des précédentes élections présidentielles :
– Michel Rocard en 1981
– Raymond Barre en 1988
– Edouard Balladur en 1995
– Lionel Jospin en 2002
– Ségolène Royal en 2007
Tout est faux ! Mais est-ce bien un hasard ?
Annoncer que Nicolas Sarkozy n’est « plus dans la course », par exemple, peut faire en sorte que se dirigent vers les urnes tous ceux qui souhaiteraient qu’il soit élu, et accroître le zèle de ceux qui se chargeront d’y emmener les pensionnaires des maisons de retraite, par exemple.
C’est la même chose pour Hollande si il est dit « par les sondages » (et les médias) que, malgré toute la publicité qui lui est faite par tous nos médias, il n’est pas élu avec certitude, car un « troisième homme » le talonne de près « dans la course », malgré toutes les tentatives médiatiques pour le caractériser comme dangereux, incompétent, etc. !
Un autre exemple se trouve sur Cubadebate : le second tour des élections en France selon des enquêtes
Dans cet article, l’ancien président et son « challenger » (à l’anglaise) François Hollande sont présentés comme ayant « un point » d’écart ! Au premier tour, Marine Le Pen devancerait Mélenchon… de ½ de point ! D’abord, soyons sérieux : les « sondages » ont des marges d’erreurs supérieures…
Ensuite voici plus sérieux : les commentaires sur le site.
Jean François Bonaldi :
PRECISION : Hollande est le candidat du « Parti Socialiste » qui n’a pas grand’chose à voir avec le socialisme tel que nous l’entendons à Cuba. C’est une simple étiquette qui permet de le différencier, vu que, de fait, sa politique quand il était au pouvoir, tant à l’époque de Mitterrand que depuis, n’a pas été « progressiste » et s’est pliée, comme le fit le PSOE en Espagne, aux diktats du grand capital international et aux règles du jeu qu’il a établies et qui favorisent les très riches. Le malheur est que l’Europe se conforme à chaque fois à un bipartisme à l’américaine qui de laisse pas d’autre espace dans le pays que l’alternance entre forces de droite ou du centre droit et que les partis de gauche existants, qui sont plusieurs lors des élections de dimanche en France, par exemple, n’ont jamais la plus petite possibilité d’accéder au pouvoir dans la situation actuelle.
Gabriel :
Tout à fait d’accord avec J. F. Bonaldi, ce sont les mêmes chiens avec des colliers différents, c’est pourquoi je dis que c’est juste une « expression » employée par les gens.
Francisco Rivero :
« Enquête d’opinion ?! » En aucun cas, pour le premier ou pour le second tour, les enquêtes ne sont d’une quelconque utilité pour établir un pronostic approximatif concernant les prochaines élections présidentielles françaises
Il faut se demander avant toute chose quel sera le niveau de participation des citoyens qui ont le droit de vote.
Nul ne le sait !
MYSTERE
Même en communiant avec les esprits on ne peut pas le savoir.
Tout est trop éphémère et incertain pour définir un pronostic
A propos de l’élection à la Présidence d’une République.
Quand on écoute ou lit les spécialistes de la politiques du cru (bons clients des médias), aussi bien que les présentateurs de télévision, on a l’impression que le contenu des programmes, comme les idées des différents candidats, sont transformés par la magie des exigences idéologiques des différents supports médiatiques en de vulgaires paris sur des courses de lapins ou de chevaux.
Il est annoncé que le destin de l’Union Européenne et son avnir dépendra des élections législatives et présidentielles en France, en Grèce, et en Allemagne. Dans cet ordre.
L’attention doit être portée sur l’étrange silence des médias à propos du NON de l’Islande quant au paiement de la dette à ceux qui le réclamaient.
Cordialement
Fernando Quevedo :
A lire les précédents commentaires, je reconnais en tant qu’Espagnol que les Cubains savent mieux que les Français ou les Espagnols eux-mêmes quelle est la véritable situation politique de l’Union Européenne. La "démocratie " formelle ou bourgeoise se base fondamentalement sur l’analphabétisme politique absolu et ensuite sur une architecture du système politique et électoral qui annule avec insolence toute participation populaire à ces processus.
Pourqui, par exemple, aux Etats-Unis, vote-on un jour ouvrable ? Il y a des permissions, au travail, pour aller voter ? Qui élit les candidats ? Comment est-on candidat ? Combien de millions de dollars faut-il ? comment sont constituées les commissions électorales ? Comment accéder au collège électoral ? Pourquoi y a-t-il des gens qui votent plusieurs fois et, paraît-il , même les morts ? Pourquoi les choix communistes sont-ils illégaux ? Etc.
A la Puerta del Sol à Madrid et sur la place de ma ville, tout cela a été mis à découvert, a été dénoncé, mais apparemment ça ne suffit pas. Nous avons besoin d’un Fidel d’urgence !