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Fallait-il chiffrer le programme ?

C’est donc au tour de Jean-Francis Pécresse dans les Echos du 18 avril de déplorer le coût à la fois exorbitant et mal estimé du programme de Jean-Luc Mélenchon. Bien évidement il nous gratifie au passage de quelques phrases qui se voudraient assassines, peut-être pense-t-il encore que ses éditoriaux peuvent avoir quelque influence sur les électeurs du Front de Gauche ? Il attribue donc à Jean-Luc Mélenchon une "capacité à vociférer, à dénigrer, voire à insulter ce qui nous gouvernent", Jean-Francis Pécresse est, en effet, fort bien placé côté vocifération, mais s’il faut avouer que les siennes manquent singulièrement d’allure. Et il ne nous épargne même pas le classique rapprochement entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélanchon dont les programmes "n’ont pas été expertisés avec la même sévérité, l’un ne valant pourtant pas mieux que l’autre." Mais heureusement que Jean-FrancisPécresse est un grand expert à même de nous éclairer, au royaume des aveugles les borgnes sont rois...

Mais heureusement que de tels experts n’ont pas été conviés pour chiffrer le coût du programme du Conseil National de la Résistance. Sans aucun doute ils auraient conclu que ce programme avait un coût exorbitant et qu’il était irréaliste de le mettre en oeuvre.

Le 18 avril 2012

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

URL de cet article 16442
   
Roger Faligot. La rose et l’edelweiss. Ces ados qui combattaient le nazisme, 1933-1945. Paris : La Découverte, 2009.
Bernard GENSANE
Les guerres exacerbent, révèlent. La Deuxième Guerre mondiale fut, à bien des égards, un ensemble de guerres civiles. Les guerres civiles exacerbent et révèlent atrocement. Ceux qui militent, qui défendent des causes, tombent toujours du côté où ils penchent. Ainsi, le 11 novembre 1940, des lycées parisiens font le coup de poing avec des jeunes fascistes et saccagent les locaux de leur mouvement, Jeune Front et la Garde française. Quelques mois plus tôt, les nervis de Jeune Front avaient (…)
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« A toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes : autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. La classe qui dispose des moyens de la production matérielle dispose en même temps, de ce fait, des moyens de la production intellectuelle, si bien qu’en général, elle exerce son pouvoir sur les idées de ceux à qui ces moyens font défaut. Les pensées dominantes ne sont rien d’autre que l’expression en idées des conditions matérielles dominantes, ce sont ces conditions conçues comme idées, donc l’expression des rapports sociaux qui font justement d’une seule classe la classe dominante, donc les idées de sa suprématie. »

Karl Marx

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