Pendant que les militants du Parti "qui n’a rien de socialiste" font du porte à porte pour pousser les citoyens des quartiers populaires à voter, il est temps de débattre sur l’importance des élections.
Un professeur de science politique a affirmé " Les français aiment beaucoup trop la monarchie pour penser à une révolution, ils pensent que le pouvoir vient des urnes et qu’ils peuvent se venger lors des élections, ils ne pourront jamais remettre en cause le moment préféré de la vie du citoyen, l’élection présidentielle du monarque républicain".
Citer son nom n’a pas d’importance, il est important de s’attarder sur cette citation.
Le professeur est conscient que l’élection ne change rien à la vie du citoyen mais ce dernier est tellement conditionné à croire que le changement vient des urnes qu’il affirmera " pauvre con, dans cinq ans on te dégage".
Souvenez vous de l’article " le vote : acte conscient ou réflexe ?", mon but était de prouver que le vote est un vieux réflexe de républicain. Demandons à un Grec si la démocratie permet de choisir son système ou sa vie, de donner un meilleur avenir à ses enfants et de finir avec une bonne retraite.
Ne soyons pas des moutons, comme l’a affirmé un invité lors de l’émission "ce soir ou jamais :" ceux qui peuvent changer les choses ne seront pas au pouvoir et ceux qui seront au pouvoir ne pourront rien changer".
Le 22 avril ne changera rien à votre vie, ce n’est pas le président qui décide mais le monde financier, les groupes de pression, les Martin Bouygues e autre imbécile BHL"isé" ou DSK"isé", parce que derrière chaque politique se cache un idiot de philosophe.
Les" politichiens" n’ont qu’un seul but : conserver la lutte des trois classes .
Considérons trois classes :
« Les Elites » qui gouvernent et assurent notre protection, notre classe « la Nation » et une autre classe dite « les Opposants ».
Les coalitions sont les suivantes :
L’Elite a besoin de la Nation pour combattre les Opposants.
La Nation a besoin des Elites pour repérer les Opposants.
Les Opposants ont besoin de la Nation pour combattre les Elites.
Les Elites ont besoin des Opposants pour maîtriser la Nation.
La Nation collabore avec les Opposants pour combattre les Elites.
Le problème est que les Opposants sont difficilement visibles car ils peuvent aussi appartenir à l’Elite ou même à la Nation.
Les trois classes sont toutes liées, la collaboration de deux classes peut permettre la maitrise de la troisième classe. L’Etat pour assurer sa souveraineté doit donc rallier la Nation à sa cause.
Alors la Nation pleure pour des morts après un acte "terroriste d’un homme à la cicatrice qui par magie devient jeune français d’origine algérienne", elle dansera après la victoire d’un club de foot champion de France, elle sera hypnotisée après l’explosion d’al jazeera sport dont les pubs seront TF1"nisé" etc.........mais jamais elle ne réfléchira sur son destin parce que "la gestion de la nation est trop importante pour être accordée au peuple" comme le confirme encore une fois notre professeur de science politique.
Alors des hommes comme Etienne Chouard qui réfléchissent sur un autre système "le tirage au sort " qui redonnerait au peuple son pouvoir de contrôle sur la politique et la société en générale sont diabolisés ou ignorés.
Alors "voulez vous jouer avec ceux qui ont inventé les règles du jeux ?
C’est la meilleure façon de perdre " comme l’a affirmé un altermondialiste.
Dimanche 22 avril , je préfère m’occuper autrement ( m’instruire ou me détendre, peu importe ) que de regarder des chiens qui combattent pour un os dont le propriétaire est Goldman Sachs.
Alors je me souviens de ce sms :
"En 2012, faut pas que Sarkommence... mais faut pas croire non plus Hollandemain qui chantent. Pas Lepen de se faire du mal mais surtout ne Mélenchon pas tout sinon c’est la Bayroute annoncée !
Ah, Eva être Joly l’année 2012..."
Alors, citoyen, à vos urnes, surtout dimanche 22 avril, vous votez pour le nouveau chien de l’Elysée : un berger allemand, un pitbull ou un caniche.....
Oh ! moi je dis à notre président :
ici c’est aussi chez moi et je ne suis pas prêt de bouger !
Alors casse toi pauvre con de politichien !
Sayid, un citoyen du monde