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18 janvier : Pas de caution syndicale au sommet « social » des briseurs de grève !

Briseurs de grève et d’acquis

Dans le conflit sur les salaires dans les aéroports, Sarkozy s’est conduit comme un briseur de grève pour aider le patronat à contenir et faire baisser les salaires. Le gouvernement aux ordres du patronat, cela fait des années que ça dure. Ca suffit !

C’est dire l’importance de la bataille pour l’augmentation des salaires, mais c’est dire aussi que pour le « sommet social » du 18 janvier à l’initiative de Sarkozy, c’est semer à nouveau des illusions que de faire croire que de réelles négociations vont avoir lieu.

Les mesures concernant le temps partiel, et les pactes "compétitivité-emploi", dans la lignée de la flexisécurité chère à l’UE et à la CFDT, sont des leurres visant à précariser davantage l’emploi et les travailleurs. Les Conti de Clairoix où il s’agissait de revenir aux 40 heures et d’abandonner des primes pour sauver l’emploi sur le site, en ont fait l’amère expérience ! Ce qu’ils veulent c’est flexibiliser plus encore les travailleurs et les précariser et exercer un véritable chantage à l’emploi pour obtenir encore plus de reculs sociaux !

Quant à la TVA (anti)sociale, elle ne vise qu’à en finir avec les cotisations sociales au profit des actionnaires en commençant par le transfert de 80 milliards sur le contribuable et le consommateur. C’est la poursuite de l’euro-casse des acquis du CNR et de tous les acquis arrachés par les luttes populaires au cours du 20è siècle. En livrant la protection sociale à la domination sans partage du capital, des assurances privées et des marchés financiers !

Il n’y a donc rien à attendre de bon de ce sommet social sur l’emploi !

Le FSC appelle les militants de terrain à ne pas cautionner cette mascarade !

Le recul social ne se négocie pas !

La direction de la CFDT a refusé, comme d’habitude, tout appel à l’action à l’occasion de ce rendez-vous ! L’unité au sommet vantée par les directions syndicales fait la preuve, une nouvelle fois, qu’elle ne mène qu’à l’inaction et aux compromissions.

Plus que jamais face aux euro-super-politiques d’austérité qu’ils veulent nous imposer, c’est le

TOUS ENSEMBLE en même temps que le peuple de France doit viser pour les faire vraiment reculer et obtenir des résultats tangibles pour l’emploi, les salaires, les retraites, les services publics, contre le démantèlement des hôpitaux et de l’Education nationale …

Ne pas attendre et ne pas se bercer d’illusions sur le résultat des présidentielles !

Salaire minimum 1600 euros nets !

Rattrapage de la perte du pouvoir d’achat : 300 euros nets mensuels !


État des lieux

Plus de 8 millions de français en situation de "pénurie énergétique", c’est-à -dire sans langage politiquement correct et travesti, qui ne peuvent se chauffer décemment, eux et leur famille !

1 français sur 3 qui en 2011 ne s’est pas fait soigner faute de moyens financiers !

Les restaurants du coeur, le secours populaire confrontés à la forte augmentation des repas distribués sont contraints de faire appel aux dons, tandis que les subventions européennes sont « sauvées » jusqu’en 2013 !

Les services publics mis en miettes dans l’Education et la Santé notamment et partout la misère qui chasse la pauvreté. En 2011 comme chaque année depuis une vingtaine d’années les salariés sont dépouillés en globalité de 190 milliards d’euros au profit des actionnaires si on s’en tient au rapport capital travail des années 80.

En Europe, c’est le même constat : les peuples sont étranglés et mis sous tutelle directe de l’UE et du FMI aux ordres du capital financier.

Pauvreté et précarité sont le résultat direct de la faiblesse des salaires, du chômage et de la crise permanente du capitalisme qui leur sert de prétexte pour nous exploiter encore davantage !


Les luttes

Les agents de la sûreté dans les aéroports dont le salaire mensuel est situé en moyenne entre 1.100 et 1.600 euros ont eu mille fois raison de se battre pour une augmentation claire de 200 euros par mois tout de suite et la CGT de refuser des primes aléatoires !

Entendez le patronat affirmer avec arrogance "cela ils ne l’auront pas" ! Comme en 36, le patronat repoussait le droit aux congés payés, car "être payé à ne rien faire » ce n’est pas possible, et par ailleurs « l’économie française ne s’en relèvera [it] pas" disaient-ils !!!

Pour les classes dirigeantes ce n’est jamais possible pour les travailleurs !

A l’inverse et au même instant, les 523 banques de la zone euro, déjà massivement renflouées, ont obtenu un financement d’un montant de 489 milliards d’euros au taux de 1% sur 3 ans, l’opération étant renouvelable dès février 2012.

Les mêmes banques prêtant aux États à des taux bien plus élevés, aggravant ainsi la dette publique au nom de laquelle ils nous demandent de nous serrer la ceinture !!!!!!!!!!!!

Banksters, nous ne vous devons rien !

COMME EN 36 POUR LES CONGES PAYES,

NE COMPTONS QUE SUR NOS PROPRES FORCES !

Le Front Syndical de Classe, Janvier 2012

URL de cet article 15586
   
En conscience je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école, Alain Refalo
Alain REFALO
Le manifeste des enseignants désobéisseurs : un ouvrage qui dénonce la déconstruction de l’école de la République. « Car d’autres enseignants (…) ont décidé de relever ce défi de la lutte contre la déconstruction de l’école publique. Ils sont entrés en résistance, sans se payer de mots inutiles. Une résistance radicale, mais responsable. Une résistance transparente et assumée. Pour que le dernier mot de l’histoire n’ait pas la couleur de la désespérance. » Des îlots de résistance - (…)
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"Au Salvador, les escadrons de la mort ne tuent pas simplement les gens. On les décapite, on place leurs têtes sur des piques et on garnit ainsi le paysage. La police salvadorienne ne tuait pas seulement les hommes, elle coupait leurs parties génitales et les fourrait dans leurs bouches. Non seulement la Garde nationale violait les femmes salvadoriennes, mais elle arrachait leur utérus et leur en recouvrait le visage. Il ne suffisait pas d’assassiner leurs enfants, on les accrochait à des barbelés jusqu’à ce que la chair se sépare des os, et les parents étaient forcés de garder."

Daniel Santiago,prêtre salvadorien
cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

Commandos supervisés par Steve Casteel, ancien fonctionnaire de la DEA qui fut ensuite envoyé en Irak pour recommencer le travail.

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