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Déclaration de 200 intellectuels Africains disant que les Etats-Unis, l’Angleterre et la France sont des "Etats voyous".

Le 26 Aout 2011 - Le changement de gouvernement qui se profile en Libye engendre une grande préoccupation en Afrique. Dans une déclaration émise par 200 artistes, scientifiques et personnages politiques, la France, les Etats-Unis et le Royaune Unis sont qualifiés d’ "Etats-voyous".

La destitution du leader Muammar Kadhafi inspire "une crainte sérieuse d’un nouveau colonialisme".

L’initiative "Africains Préoccupés", qui comprend, entre autres, l’écrivain Wally Serote et l’ancien ministre des services de renseignement Sud Africain Ronnie Kasrils, exprime clairement ce que pensent de nombreux membres des élites Africaines, informe DPA.

Le président Sud Africain, Jabob Zuma, accuse l’OTAN d’avoir "abusé" de la résolution de l’ONU concernant la protection de la population en Libye afin de favoriser le changement de gouvernement. De la même façon, il considère qu’avec le "plan africain" pour la Libye, on aurait évité la mort de beaucoup de civils.

"L’OTAN a violé le droit international, en vue du changement de gouvernement en Libye", a assuré le professeur de politique Chris Landberg, l’un des "Africains Préoccupés". L’ "impérialisme" s’est tourné vers "la violence et la brutalité" s’est plaint l’influente Ligue Juvénile du parti de gouvernement sud-africain ANC.

Le vice président sud-africain, Kgalema Motlanthe, a repris la demande des groupes de la gauche de présenter l’OTAN devant la Cour Internationale de Justice de La Haye pour des violations présumées des Droits de l’Homme. La question est de savoir si le tribunal a la volonté et la capacité de "faire que les responsables rendent des comptes, y compris les commandants de l’OTAN sur les lieux", a-t-il dit en réponse à une question à ce sujet au Parlement de la ville de Cabo.

Motlanthe a souligné que l’intervention de l’OTAN dans les opérations "rebelles", non prévue par la résolution de l’ONU, rendra difficile dans l’avenir chaque nouvelle résolution de l’ONU concernant une intervention. L’Afrique du Sud est actuellement membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU.

C’est seulement après une intervention du premier ministre Britannique, David Cameron, dant Zuma, qu’il a été obtenu jeudi que l’Afrique du Sud renonce à son refus au Conseil de Sécurité de faire sortir les biens congelés de Kadhafi. Zuma et d’autres leaders Africains continent à croire à une "solution africaine" pour la Libye.

Pour les chefs d’Etat africains, il n’y a rien de plus sacré que la "souveraineté" de leur pays. Ce que les leaders africains entendent par là peut être apprécié au Zimbabwé ou à Madagascar. Dans les deux pays, l’Union Africaine (UA) reste passive depuis des années alors qu’il y a des gouvernements autocratiques qui répriment leurs peuples.

Lors du sommet de l’UA, vendredi à Addis Abeba, en Ethiopie, on attend une déclaration critique vis à vis de la Libye, bien que des pays comme le Kenya et le Nigeria aient reconnu le gouvernement des "rebelles".

(Information de DPA)

Traduction : Alma http://cubasilorraine.over-blog.org/article-declaration-de-200-intellectuels-africains-disant-que-les-usa-l-angleterre-et-la-france-sont-des-e-82653667.html

Original : http://www.aporrea.org/internacionales/n187447.htm

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Cinq Cubains à Miami
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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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