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Anne Lauvergeon et Areva : déficit abyssal contre parachute doré

Anne Lauvergeon est une femme exceptionnelle ! L’ancienne patronne d’Areva, qui ne comprend toujours pas pourquoi le gouvernement ne l’a pas renouvelé, a réussi le tour de force de laisser un déficit de plus de 5 milliards dans les caisses d’Areva... tout en se retirant avec un parachute doré de 1,8 millions d’euros !

Si en communicante hors-pair, Anne Lauvergeon parvient à vendre aux médias depuis dix ans ses "compétences", la réalité est beaucoup moins rose pour la grande prêtresse du nucléaire. La gestion "d’Atomic Anne" a été calamiteuse et laisse une "ardoise de 5 milliards d’euros" selon Mediapart.

Entre échecs à l’international (fiasco d’Abu Dahbi, enlisement de l’EPR finlandais, échecs d’Uramin,...) et ses prises de becs en France avec Henri Proglio et EDF (son premier client) Anne Lauvergeon a mené Areva dans un mur... et ce bien avant que la catastrophe de Fukushima vienne changer la donne nucléaire !

Compte tenu de ces échecs, non seulement le non-renouvellement d’Anne Lauvergeon est on ne peut plus logique, mais il y a un scandale sans nom à voir "Atomic Anne" partir à la retraite avec un bon gros chèque de 1,8 millions d’euros ! Un chèque qui in fine vient des poches des contribuables français puisqu’Areva est majoritairement détenu par l’Etat français !

Pas de quoi donner des remords à Anne Lauvergeon qui persiste à penser qu’elle avait raison contre tout le monde et que son éviction est un scandale. Pourtant de scandale, il n’y en a qu’un dans cette affaire : ce chèque de 1,8 millions d’euros mis en perspective avec "l’ardoise" de 5 milliards d’euros laissés dans les caisses d’Areva !

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Thomas Frank. Pourquoi les pauvres votent à droite ? Marseille : Agone, 2008.
Bernard GENSANE
Rien que pour la préface de Serge Halimi (quel mec, cet Halimi !), ce livre vaut le déplacement. Le titre d’origine est " Qu’est-ce qui cloche avec le Kansas ? Comment les Conservateurs ont gagné le coeur de l’Amérique. " Ceci pour dire que nous sommes en présence d’un fort volume qui dissèque les réflexes politiques, non pas des pauvres en général, mais uniquement de ceux du Kansas, dont l’auteur est originaire. Cela dit, dans sa préface, Halimi a eu pleinement raison d’élargir (…)
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