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2004-03-22

Maxi-livres : les grévistes assignés en justice !

Menaces et répressions sont les seules réponses de la direction aux revendications élémentaires des grévistes.

A la demande des grévistes, des négociations de fin de conflit ont eu lieu vendredi 19 mars avec la direction.

Elles n’ont pas abouti à cause de la mauvaise volonté de la direction qui, une fois de plus, a conditionné l’aboutissement des revendications des grévistes (l’application d’obligations élémentaires du Code du travail réclamées depuis 2 ans par les salariés et la CGT Maxi-Livres et exigées en vain et à maintes reprises par la Médecine et l’Inspection du travail : accès libre aux toilettes, à un point d’eau, vestiaires...) à la reprise du travail sans aucune garantie de réponses concrètes à la totalité des revendications, le refus catégorique de négocier le paiement des jours d’une grève declenchée par sa non prise en compte de la situation, assorti
de la promesse certaine de sanctions disciplinaires et judiciaires sur les grévistes.

Il n’a pas fallu 24heures pour que la direction mette à exécution ses menaces comme si tout est programmé d’avance.

Samedi 20, au matin, des huissiers se présentaient au domicile de chaque gréviste pour leur signifier leur assignation au Tribunal de Grande Instance de Paris pour avis d’expulsion du magasin Maxi-Livres Gare de Lyon.

 Audience lundi 22 mars 2004, à 14h, au Palais de Justice de Paris, salle DIET

VENEZ NOMBREUX SOUTENIR LES GRÉVISTES, LES ÉLUS ET LA DÉLÉGUÉE SYNDICALE, LATIFA ABED.

RENDEZ-VOUS A 13H DEVANT LE PALAIS DE JUSTICE, PARIS 1ER, M° CITÉ

Pour déshonorer son image, la direction de Maxi-Livres n’a pas besoin de cette grève, ni de Latifa Abed qu’elle accuse continuellement de "dénigrer" son entreprise parce qu’elle demande juste l’application du Code du travail et le respect de la dignité. L’origine et la gestion lamentable de ce conflit le prouve.

MAXI-LIVRES MAXI-HONTE

 Contact : cgtmaxilivres@voila.fr.ns ou maxisyndicat@voila.fr.ns

Latifa Abed, déléguée syndicale CGT, tel. 06 83 56 34 57

http://lemaxisyndicat.site.voila.fr

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Guide du Paris rebelle
Ignacio RAMONET, Ramon CHAO
Mot de l’éditeur Organisé par arrondissement - chacun d’eux précédé d’un plan -, ce guide est une invitation à la découverte de personnages célèbres ou anonymes, français ou étrangers, que l’on peut qualifier de rebelles, tant par leur art, leur engagement social ou encore leur choix de vie. Depuis la Révolution française, Paris est la scène des manifestations populaires, des insurrections et des émeutes collectives. Toutes ayant eu un écho universel : la révolution de 1830, celle de (…)
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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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