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DSK, otages et rançon

Un bandit, deux journalistes et de l’argent…

"Hervé Ghesquière, les otages ont été libérés contre une rançon

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier libérés il y a à peine deux jours, que les langues commencent déjà à se délier sur les conditions de leur libération. Si le gouvernement se montre comme à son habitude très discret et se refuse à évoquer une quelconque rançon ou échange, Hervé Ghesquière, très volubile depuis sa libération, s’est exprimé sur la BBC.

Et l’ex-otage ne passe pas par quatre chemins. Pour lui, son JRI et lui-même ont été libérés "pour de l’argent, et pour au moins deux prisonniers libérés". S’il reconnaît ne pas avoir "de preuve", le doute ne semble pas permis : "Officiellement, il n’y a pas eu de rançon. Mais bien sûr, ce n’était pas pour des chocolats". Celui qui s’était déjà qualifié de "tirelire" sur le tarmac de l’aéroport de Villacoublay précise que "les négociations ont été très longues".

Des propos confirmés en parti par un communiqué des talibans qui les détenaient et annonçant que les otages ont été libérés contre la libération de prisonniers afghans."
http://www.zinfos974.com/Pour-Herve-Ghesquiere-les-otages-ont-ete-liberes-contre-une-rancon_a30107.html?com

Internet est vraiment fantastique parfois, je précise : à l’instant même où on apprenait que les otages avaient été libérés, sur la page d’info d’alice, on pouvait lire un article qui relatait les faits … ça parlait de DGSE , de déplacement d’otages, de rendez-vous et de 100.000 euros. Bizarement cet article a disparu aussi vite qu’il était apparu … Ne restait après que la « version officielle » relatée par tous les médias et répétée par tous les élus UMP : « la France n’a pas payé de rançon ». Disons alors que si ce n’était pas une rançon, c’était donc un cadeau !
ON NOUS MENT EN PERMANENCE, AMIS FRANCAIS ! !

"DSK : Caution et passeport en poche !

Alors que l’on a appris ce matin le retournement de situation dans l’affaire DSK, voilà que l’homme aurait été libéré sur parole par le procureur il y a une heure de ça.

Un quart d’heure plus tard, Dominique Strauss-Kahn aurait récupéré caution et passeport selon Bloomberg TV et il y a quinze minutes, il a quitté son domicile qui lui servait de cage dorée jusque-là pour se rendre au tribunal, accompagné d’Anne Sinclair.

Le procureur devrait révéler "des mensonges sur les faits, pas seulement sur le passé de la plaignante" comme le révèle BFMTV.

L’affaire DSK devrait donc rapidement prendre une tournure heureuse pour le Français." http://www.letelegramme.com/people/dsk-caution-et-passeport-en-poche-01-07-2011-1356765.php

Souvenirs :

Le 26/05/2011

"Le tribunal de New York avait condamné Dominique Strauss-Kahn à résidence dans un appartement de New York. DSK a enfin trouvé où se loger en attendant son procès. Découvrez ce superbe appartement en vidéo.

Situé à Manhattan, ce n’est pas un appartement mais une maison que DSK a trouvé. En effet, toutes les tentatives de location d’appartement ayant échoué par refus des voisins, DSK a dû se « résoudre » à louer une maison de 3 étages située au 153 Franklin Street à Tribeca qui s’étend sur 630 m2, avec terrasse sur le toit, 4 chambres à coucher, douche à jets multiples, un jacuzzi, une salle de cinéma privée...

Coût de la location : 50000 dollars par mois, soit environ 35000 euros. Prison dorée vous avez dit ?"
http://www.5minutesatuer.com/inclassable/dsk-appartement-new-york-5003.html

"Affaire DSK : Nafissatou Diallo inattaquable ?"

Les détectives embauchés par la défense de l’ex-patron du FMI scrutent le profil de la victime. Les journalistes du New York Times aussi. Et ils n’ont pas trouvé de réelle faille, ni à New York ni en Guinée.

"Elle est née dans une hutte dans un hameau isolé en Afrique, sans électricité ni eau courante. Adolescente, elle est mariée de force à un cousin éloigné, dont elle a une fille et qui la laisse rapidement veuve. Peu après, à la vingtaine, elle arrive aux Etats-Unis. Une immigrée anonyme de plus qui rêve d’une nouvelle vie."

Ce n’est sans doute pas l’incipit du roman de Nafissatou Diallo que les avocats de Dominique Strauss-Kahn espéraient. Trop simple, tristement classique dans un pays dont de nombreux ressortissants fuient la pauvreté et les troubles politiques. Mais il est le fruit des longues recherches menées par sept journalistes du New York Times au sujet de la jeune femme qui accuse l’ex-patron du FMI de viol.

Là où la défense a embauché une équipe de détectives privés, parfois des anciens de la CIA ou du FBI, chargés de débusquer les failles ou les zones d’ombre sur lesquelles s’appuyer afin d’instiller une dose de doute dans l’esprit des jurés qui entendront son témoignage, le quotidien américain a trouvé un parcours et un caractère qui en semblent dépourvus.

Avant d’entrer dans la suite 2806 du Sofitel de New York, le 14 mai dernier, Nafissatou Diallo, dont le New York Times n’écrit jamais le nom au fil de l’article, fidèle à la politique du titre à l’égard des victimes présumées de violences sexuelles, était une femme sans histoire. Le quotidien a rencontré des dizaines de personnes, des membres de sa famille, des voisins, des collègues ou d’anciens employeurs, afin d’affiner le portrait qui se dessinait déjà dans la presse : celui d’une "femme modeste de 32 ans, mère célibataire, qui travaille beaucoup".

En Guinée, pays majoritairement musulman, elle a passé une enfance nourrie de valeurs religieuses, rythmée par la lecture du Coran, le "seul livre qu’elle ait étudié", sous le regard de leur père imam, selon son frère également interviewé par le Journal du Dimanche, fin juin. Timide, elle n’entrait en conflit avec les autres. "Elle respectait l’autorité", obéissante, y compris lorsque son père lui a demandé de revenir de Conakry pour épouser le cousin éloigné qu’il lui avait choisi comme époux. Elle avait 13 ans.

De Conakry à New York

Pourquoi New York ? Une fois veuve, elle vivait avec son frère dans la capitale guinéenne, lorsque "l’une de ses soeurs a suivi son mari guinéen à New York, pour rejoindre des compatriotes qui ont fui la pauvreté et les troubles politiques. En 2002, elle décide de suivre le même chemin. Elle ne parlait pas un mot d’anglais", raconte le quotidien américain.

Direction "le Bronx, où de nombreux Africains de l’ouest se sont installés" au fil des années. Là , avec sa fille, "elle se fond dans la communauté" mais reste très discrète sur sa vie privée. Elle travaille des années dans un restaurant de quartier de New York, Maraway, sans vraiment se mêler à ses habitants. Chez elle, elle regarde "tous les jours" des DVD de comédies nigérianes.

Les avocats de DSK ont déjà réclamé tout élément sur l’éventuelle situation irrégulière aux Etats-Unis des témoins de l’affaire. En 2008, lorsque le Sofitel l’embauche, pour un meilleur salaire, "elle avait des papiers et un statut légal". Mais le New York Times reconnaît que "les circonstances de son arrivée restent floues". C’est là sans doute le seul point de cette enquête qui incitera les avocats de la jeune femme à muscler leurs arguments afin de contrer les tentatives de décrédibilisation de leur cliente.

Car sur les autres pistes déjà évoquées, dont la présence de "handicaps mental ou physique, troubles émotifs, dépendance à la drogue ou à l’alcool", le profil de Nafissatou Dialo semble ne laisser aucune prise aux avocats de l’ex-patron du FMI, pourtant certains que le dossier de l’accusation peut-être "ébranlé" et que leur client "sera reconnu innocent"." http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-dsk-nafissatou-diallo-inattaquable_1002953.html

Du pognon a en sortir par les narines d’un côté, la misère et la débrouille de survie de l’autre…

Un état des lieux il y a un mois : « un riche aurait violé une pauvre qui porte plainte ». Un état des lieux actuel « la pauvre aurait menti »

Une logique (peut-être fausse, mais…) : et si le très très riche avait payé, le cas échéant pas le silence, mais … le CV de la pauvre ?

P.S : et puis, je dois avoir une obsession des agendas, mais quand même, j’avais déjà fait preuve de septicisme calendaire sur les révoltes au Maghre (paragraphe : Ce qui semble louche dans tout ça)

Et là , le coup échéant, je trouve « space » qu’au lendemain de l’élection de Christine Lagarde a la tête du FMI, on médiatise un nettoyage de l’image de marque de son ex patron.

Chien Guevara

l’article chez lui : Un bandit, deux journalistes et de l’argent…

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C’est très dur d’être libre lorsqu’on est acheté et vendu sur le marché. Bien sûr, ne leur dites jamais qu’ils ne sont pas libres, parce qu’alors ils vont se mettre à tuer et estropier pour prouver qu’ils le sont. Pour sûr, ils vont vous parler, et parler, et parler encore de droits individuels. Mais lorsqu’ils voient un individu libre, ça leur fout les jetons.

Jack Nicholson, dans le film "Easy Rider"

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