SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN
A l’occasion de la JOURNÉE DE LA TERRE
Le 30 mars 1976, les Arabes palestiniens de Galilée et du Triangle (zone fertile du nord d’Israël) protestent contre la confiscation de leurs terres par l’Etat d’Israël. La police tire sur les manifestants. 6 Palestiniens sont tués.
Depuis, le 30 mars est devenu la Journée de la terre en Palestine : cette journée est le symbole de la lutte contre l’expropriation et la colonisation.
Près de 30 ans plus tard, la colonisation sioniste et le nettoyage ethnique se poursuivent des deux côtés de la « frontière » imposée en 1948.
Aujourd’hui, en Galilée, dans le Triangle et dans al-Naqab (Néguev), régions de la Palestine colonisée en 1948 et demeurées en majorité arabes, les plans de colonisation financés par l’Agence Juive et le mouvement sioniste ont pris un nouvel essor, dans une indifférence totale sur le plan international.
Cantonnés dans des lieux limités dans leur développement et cernés par des infrastructures réservées aux Juifs israéliens, discriminés dans l’accès à l ’emploi, à l’Université et à de nombreux avantages sociaux, interdits d’ accès à la propriété foncière 1,2 million de Palestiniens sont des citoyens de seconde zone.
A l’inégalité des droits individuels et au refus de reconnaissance de droits collectifs s’ajoute désormais le développement d’une stratégie de soupçon systématique visant à en faire les ennemis de l’ intérieur.
Dans les territoires occupés en 1967, en Cisjordanie et à Gaza, les gouvernements israéliens ont confisqué des milliers d’hectares pour construire des colonies, les relier par des routes à Israël et les garder par des camps militaires.
A la destruction de maisons et l’arrachage des oliviers, aux bouclages répétés, aux bombardements et aux assassinats se sont ajoutées les agressions permanentes contre les réfugiés des camps, la transformation de Gaza en ghetto et aujourd’hui en Cisjordanie la construction d’un mur de centaines de kilomètres de long dont la vraie finalité est d’accentuer le nettoyage ethnique en rendant toute vie impossible et en poussant la population à l’exil.
Chassés de leurs terres et de leurs maisons lors de l’établissement de l’ Etat d’Israël en 1948, lors de la guerre de 1967 et au fil des expropriations et des destructions, les 2/3 des Palestiniens, soit aujourd’hui près de 5 millions, sont des réfugiés dont beaucoup vivent dans des camps en Jordanie, au Liban, à Gaza, en Cisjordanie etc.
Cette dispersion du Peuple palestinien par la guerre, l’occupation, l’Apartheid et le refus du retour des réfugiés dans leurs foyers a toujours été une arme majeure du sionisme et de ses alliés impérialistes pour étouffer l’identité nationale palestinienne et pour empêcher l’unité de son combat pour ses droits nationaux.
Lutter contre les tentatives de détruire la Nation palestinienne et poser les bases d’une paix durable, c’est d’abord restituer la profonde unité de la lutte de tout le Peuple palestinien pour ses revendications nationales et pour ses droits légitimes.
– Meeting le vendredi 02 avril 2004 à 19h00 à l’ AGECA, 177 rue de Charonne, métro Alexandre Dumas. Paris
– Avec :
Abbas Zaki, membre du Conseil Législatif Palestinien,
Jamal Zahalka (Rassemblement National démocratique), député à la Knesset,
Ayed Ahmad , coalition pour le droit au retour (Al Awda)
– A l’initiative de : Enfants de Palestine, GUPS, Comité pour le Droit au retour, Rencontre Culturelle Arabe
Poèmes/Musique/............PAF 3 Euros