Video sur le retour de Zelaya à Tegucigalpa :
http://www.aporrea.org/internacionales/n181850.html
Manuel Zelaya, ex-président chassé du pouvoir par un Coup d’Etat mené par les Etats-Unis, était attendu depuis la veille par une foule nombreuse malgré la pluie. Il est arrivé en avion, venant du Nicaragua, accompagné de ministres Colombien et Vénézuélien (Nicolas Maduro). Il est aussi accompagné de membres de son gouvernement en exil comme lui, poursuivis comme lui par la « justice » du dictateur, mais contre qui les poursuites auraient été levées.
Insulza (Photo ici), président de l’OEA (Organisation des Etats d’Amérique, dirigée par les Etats-Unis) a déclaré qu’avec le retour de Zelaya, la « reconstruction » du Honduras allait pourvoir commencer (on ne se demande pas si les multinationales se frottent les mains - aux doigts crochus) et a appelé à la « réconciliation nationale ».
http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?491700
Les Honduriens qui ont reçu la langue coupée de leur fils par les tortionnaires des régimes de coups d’état imposés par les USA se « réconcilieront »-ils avec ceux-ci ? (« Allez ! C’est rien, va ! Viens boire un coup à la maison ! »)
La réintégration dans l’OEA a été « négociée » par Chavez et Santos, moyennant une charte à accomplir au Honduras. Le président d’Equateur, Rafael Correa, qui a lui-même échappé l’an dernier à un coup d’état où il devait trouver la mort, ne se prononcera pour le retour du Honduras dans l’OEA que si les coupables du coup d’état sont châtiés : « On ne peut pas penser qu’il ne s’est rien passé. Cela s’appelle impunité. » , dit-il.
http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?491592