RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Solidarite avec les postiers francais en lutte : Pétition NON A LA REPRESSION !

Notre camarade Christian GARRETTE, postier à Annecy CDIS, militant syndical CGT, élu CCP depuis 6 ans (Commission Consultative Paritaire) est la quatrième victime des nouvelles pratiques managériales d’une direction qui depuis début janvier 2011 agit avec autoritarisme, mépris des salariés et dénie des droits des agents et des libertés syndicales. Il semble qu’ils veuillent faire des exemples en réprimant les militants syndicaux afin de réduire au silence tous ceux qui oseraient exprimer des revendications opposées aux objectifs de l’entreprise (marchandiser notre service public postal où l’usager devient client et les profits dividendes pour les actionnaires), y compris l’exigence du seul respect des lois comme celles relatives aux heures supplémentaires (charges de travail explosives, des dizaines de milliers de tournées de facteurs ont déjà été supprimées et réparties sur celles restantes).

Rappelons que la prise de parole au micro pour l’intervention syndicale est une pratique qui, en l’absence de texte la réglementant est entrée dans les usages depuis toujours. La dernière prise de parole de Christian le 22 mars (avec autorisation d’un chef d’équipe) a eu lieu alors qu’il était en JAS (Journée d’Absence Syndicale).

C’est pourtant pour cette raison que La Poste veut le sanctionner et ce malgré la demande de Christian du déclenchement du protocole pour harcèlement moral depuis déjà le 17 février 2011.

Au vu de l’article de loi relatif au licenciement énoncé dans la lettre de convocation à l’entretien préalable, nous avons craint le pire. Non sans mal, mais grâce à notre insistance Madame Rommelaere DRH à la DOTC a fini par nous confirmer que cette sanction serait écartée.

Cependant, la procédure disciplinaire poursuit son cours laissant de côté celle sur le harcèlement moral. Christian GARRETTE risque jusqu’à trois mois de mise à pied (sans salaire).

Nous, postiers et citoyens, refusons catégoriquement ce dictat, nous exigeons l’abandon de toutes sanctions à l’encontre de notre camarade et collègue Christian GARRETTE.

Nous demandons à La Poste de changer de cap, de renoncer à ses méthodes de management inhumaines et inacceptables.

Nous nous réservons la possibilité d’agir en utilisant tous les moyens à notre disposition pour faire échouer leur stratégie désastreuse pour nos vies personnelles et professionnelles et notre dignité.

Les signataires

Pour soutenir notre camarade Christian GARRETTE signer la pétition que vous trouverez également sur le site cgt fapt 74 :

http://www.cgt-fapt74.fr/2011/05/harcelement-syndical-au-cdis-d%E2%80%99annecy-signez-la-petition-non-a-la-repression/

LA LUTTE CONTINUE A LA POSTE

Répression et discrimination syndicale, non reconnaissance du droit du travail, harcèlement moral, tentative de manipulation du personnel, intimidation, dénie des libertés individuelles et collectives, voici le lot des tares que la direction de la poste porte dans son management actuel pour atteindre ses objectifs de privatisation de notre service public. Tout ce qui est rentable doit devenir marchandise. Les usagers que nous sommes tous sont réduits aujourd’hui à de simples clients .

La politique mise en oeuvre pour parvenir à cette finalité capitaliste, nous la subissons tous ; les salariés et ce qui reste des fonctionnaires par l’aggravation de nos conditions de travail, la non reconnaissance de nos compétences et les usagers par le recul du service public.

La CCP (commission disciplinaire) réunie ce matin mercredi 11 mai 2011 vient de confirmer son rôle consultatif où notre camarade Christian GARRETTE risque encore jusqu’à trois mois de mise à pied (sans salaire). En effet, c’est le directeur de la poste (DOTC), M. CARAUX qui a toute latitude pour suivre l’avis de la commission, 1 mois, 2 mois ou encore 3 mois de mise à pied. Il peux tout aussi bien décider l’abandon de toutes sanction à l’égard de Christian. Le délai de décision est de 48 heures minimum et maximum de 30 jours

La mobilisation bat son plein et prend de l’ampleur jour après jour. Quelques 100 personnes étaient présentes au rassemblement soit deux fois plus que le 27 avril dernier. Parmi eux, de nombreux facteurs, factrices, postiers, représentants syndicaux de la CGT, de SUD, de FO, des militants politiques de gauche, des citoyens landats, des militants CGT de Carrefour, de Monoprix, de la SNCF, SNR, EDF... des médiats, FR3 et l’HUMANITE. De nombreuses personnes n’ont pas pu venir mais nous savons leur engagement et la solidarité qu’ils nous témoignent. Déjà plus de 1300 signatures ont été recueilli et déposé en délégation.

Nous soulignons deux événements graves survenus ce matin.

La direction d’Annecy CDIS a cherché à dissuader les agents de se rendre au rassemblement, menaçant de sanctions ceux qui s’y risqueraient.

M. LIVERNOIS, responsable distribution à Annecy CDIS s’est rendu ce matin à la DOTC et a agressé physiquement une journaliste de France 3. Nous demandons à tous ceux qui souhaitent témoigner, de remplir une attestation conforme à la loi que nous vous remettrons, à votre demande.

Très attaché à la liberté d’expression et de la presse, nous serons solidaires de la journaliste agressée si elle souhaite porter plainte contre M. LIVERNOIS.

LA LUTTE CONTINUE !

http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=cgt1789

Website : www.cgt-fapt74.fr

URL de cet article 13771
   
La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

C’est seulement quand le nombre de cadavres de l’oppresseur est suffisamment grand qu’il commence à écouter.

Amilcar Cabral

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.