Le Collectif « Résistance à la délation », contre le projet de loi de « prévention de la délinquance », s’est créé à Toulouse.
120 personnes (majoritairement des travailleurs sociaux, pas mal en formation, mais aussi des enseignants, des employés de la Sécu,...) se sont réunies le 5/02, à l’appel de l’intersyndicale (et après le rassemblement du 2/02), afin de construire la mobilisation.
Le nouveau projet de loi rédigé par le Ministère de l’Intérieur prévoit, entre autres, l’obligation pour « tout professionnel qui intervient au bénéfice d’une personne présentant des difficultés sociales, éducatives ou matérielles [...] d’informer le maire » (art.11).
C’est la délation d’au moins 9 millions de personnes qui est prévue, l’amalgame étant volontairement fait entre personne en difficulté et délinquant.
Le temps des « classes dangereuses » est de retour au grand galop.
Des commissions sont mises en place (action, élargissement/interpélation, rédaction de 4 pages) et une nouvelle réunion du collectif aura lieu :
– le Lundi 23 février, à 20h30, à la Bourse du Travail (place St. Sernin).
Des actions locales devront être décidées, dans la perspective de la manifestation nationale du 17 mars.
Nous sommes toutes et tous concernées.
– Soutenu - pour le moment - par :
Collectif Intersyndical Prévéntion Spécialisée, Collectif Toulouse Libertés ; CNT, FSU (et SNPAS-PJJ-FSU), Solidaires (et SUD santé-sociaux, SUD éducation, SUD Conseil Général, SUD protection sociale), Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UD CGT (et CGT santé-action sociale) ; LDH
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– VOIR Projet de loi SARKOSY : INSTALLER L’OBLIGATION DE DELATION clic ICI
" Tout professionnel qui intervient au bénéfice d’une personne présentant des difficultés sociales, éducatives ou matérielles, est tenu d’en informer le maire de la commune de résidence "