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Mort de Ben Laden : Tous conspirationnistes ? Non, tous citoyens !

Oussama Ben Laden était le fondateur d’Al Qaïda, une organisation terroriste à laquelle fut attribuée la réalisation des attentats du 11 septembre 2001. Depuis 2002, la Qaïda n’était plus opérationnelle, selon Alain Chouet, chef du service de sécurité de la DGSE de 2000 à 2002, et Ben Laden avait disparu. Durant près d’une décennie, des apparitions vidéo et audio suggérèrent, sans absolument convaincre, qu’il était encore vivant. Pendant ce temps, les Etats-Unis menèrent leur "guerre contre le terrorisme" en délaissant la traque de Ben Laden. Soutenu dans les années 1980 par les Américains dans son combat contre les Soviétiques en Afghanistan, Ben Laden continua jusqu’en 2001 à être utilisé - indirectement - par les Etats-Unis pour des opérations de déstabilisation en Asie centrale. Suite au 11-Septembre, les Américains - en quête d’un nouvel ennemi depuis la fin de la Guerre froide - gonflèrent la menace d’Al Qaïda, selon Richard Labévière, afin de justifier le plus grand redéploiement militaire depuis la Seconde Guerre mondiale dans des zones stratégiques du Moyen-Orient.

Le 2 mai 2011, Barack Obama annonce la mort d’Oussama Ben Laden à Abbottabad au Pakistan, lors d’un raid, la veille, des Neavy Seals. On ne tarde pas à nous apprendre que "l’ennemi public numéro un", pourtant inactif depuis une décennie, préparait des attentats aux Etats-Unis pour le dixième anniversaire du 11-Septembre. L’extrême confusion de la communication américaine sur le déroulement de l’assaut contre Ben Laden, comme l’annonce de l’immersion rapide de son corps dans la mer, prolongée par celle qu’aucune photo du cadavre ne serait diffusée, ont nourri un fort sentiment de défiance dans l’opinion publique, qui a pu s’exprimer massivement sur Internet. La plupart de nos médias ont immédiatement diagnostiqué une épidémie de conspirationnite aiguë. Tout occupés à jouer les médecins de l’âme, ils en ont parfois oublié de jouer les journalistes, omettant même de poser sur Ben Laden une question essentielle...

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