RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Vive la liberté de la presse au Qatar

La radio télévision publique suisse (RTS) a indiqué ce dimanche qu’une équipe de reportage des sports avait été "retenue contre sa volonté et sans grief" durant 13 jours au Qatar, pays hôte de la Coupe du monde football en 2022, alors qu’elle tournait un reportage sur le football au Qatar dans cet émirat. La RTS indique dans un communiqué que son équipe n’a jamais reçu "d’explication claire sur ce qui lui était reproché".

Le journaliste et le caméraman ont pu rentrer en Suisse vendredi matin, "après d’intenses démarches entreprises par l’ambassadeur de Suisse au Koweit, Berne n’ayant pas représentation diplomatique au Qatar."

Les membres de l’équipe de la télévision suisse tournaient des "images de paysage" lorsqu’ils ont été arrêtés par une patrouille de police à Mesaïeed qui les a conduits au poste de police local où ils ont été menottés et interrogés durant plusieurs heures, raconte la RTS. Les reporters ont ensuite été transférés au poste de Wakra pour un nouvel interrogatoire, puis ils ont été auditionnés par un juge à Doha où "ils ont dû s’acquitter d’une amende, sans recevoir de rapport d’infraction ni de reçu relatif à cette amende". Suite à quoi, le journaliste et le caméraman, qui s’est vu confisquer sa caméra, ont été remis en liberté mais sans autorisation officielle leur permettant de quitter le Qatar librement.

Retournés sur le lieu où ils avaient été arrêtés, ils "ont pu vérifier qu’aucune indication ne mentionnait la moindre interdiction de filmer". "Par ailleurs, avant leur départ pour ce pays, la mission du Qatar à Genève leur avait communiqué qu’ils pouvaient tourner "librement" ", dénonce la télévision suisse. "Cette manière arbitraire de procéder de la part de la police qatarie constitue une sérieuse atteinte à la liberté de la presse", a déclaré Massimo Lorenzi, rédacteur en chef des Sports de la RTS, cité dans le communiqué. Il indique également que cet "incident très regrettable" sera signalé "à toutes les autorités responsables concernées, ainsi qu’à la FIFA".

Source L’Humanité

Transmis au Grand Soir en pensant très fort à Robert Ménard !

URL de cet article 13441
   
La Nuit de Tlatelolco, histoires orales d’un massacre d’Etat.
Elena Poniatowska
« Pour le Mexique, 1968 se résume à un seul nom, à une seule date : Tlatelolco, 2 octobre. » Elena Poniatowska Alors que le monde pliait sous la fronde d’une jeunesse rebelle, le Mexique aussi connaissait un imposant mouvement étudiant. Dix jours avant le début des Jeux olympiques de Mexico, sous les yeux de la presse internationale, l’armée assassina plusieurs centaines de manifestants. Cette histoire sociale est racontée oralement par celles et ceux qui avaient l’espoir de changer le (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c’est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience.

Karl Marx

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.