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Lettre ouverte au Roi du Maroc Mohammed VI

Hamid Naimi

(adresse supprimée par le Grand Soir)

le 17/02/11

Lettre ouverte à sa Majesté le Roi du Maroc

Majesté,

Si je m’autorise à vous écrire aujourd’hui, c’est parce que j’ai tout essayé à ce jour pour mettre fin à un exil qui me frappe, ma famille et moi, depuis mars 2005, date à laquelle j’ai quitté le territoire marocain après avoir été victime de plusieurs agressions.

Vous seul êtes le garant d’une justice équitable pour les sujets de notre royaume. Toutes mes tentatives pour m’adresser à vous ont été détournées et empêchées de vous parvenir.

Je pense avoir été agressé physiquement parce que, en exerçant mon métier de Journaliste, je dénonçais des malversations des autorités locales. Une quarantaine de jugements ont été prononcés contre moi en 7 jours à Nador par le tribunal de grande instance, alors que plusieurs de ces affaires avaient été classées. Aujourd’hui, je m’en remets également à votre mansuétude de Père de famille pour que mes enfants de 4 et 6 ans puissent vivre dans notre pays et le connaître enfin.

Je n’oublie pas l’appel que vous avez lancé en montant sur le trône, invitant tous les réfugiés politiques à quitter les chemins de l’exil pour rentrer au pays.

J’ai toute confiance en votre volonté de voir tous vos sujets rassemblés dans un climat de concorde. Connaissant l’amour que vous portez à votre peuple dont je suis un sujet, je veux m’en remettre au seul recours qu’il me reste pour permettre à ma famille de pouvoir regagner notre royaume.

Je prie Dieu de bien vouloir vous protéger pour le bien du royaume.

Hamid Naimi

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traduit par à ngeles Muñoz avec la collaboration de Sara Albert Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison... L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage. Écrit en 1967, publié seulement après la (…)
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Si un homme blanc veut me lyncher, c’est son problème. S’il a le pouvoir de me lyncher, c’est mon problème. Le racisme n’est pas une question d’attitude ; c’est une question de pouvoir. Le racisme tire son pouvoir du capitalisme. Donc, si vous êtes antiraciste, que vous en soyez conscient ou non, vous devez être anticapitaliste. Le pouvoir du racisme, le pouvoir du sexisme, vient du capitalisme, pas d’une attitude.

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