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Sous ce règne de l’insignifiance…

Il est des gens qui entrent dans un parti politique, comme on entre dans un club social. Ces gens, et ils sont légion dans les partis en place, sont d’abord soucieux de se faire aimer, de bien paraître, de bien s’intégrer dans l’organisation. Pour eux, les idées, les principes politiques sont secondaires. Ce sont eux qui se targuent d’être membres d’un même parti politique « depuis 40 ans Monsieur ! »

… comment, en quarante ans, au cours des luttes idéologiques d’un parti d’idées, peut-on ne pas avoir quitté, au moins quelques années, un parti, quel qu’il soit ? Ces gens sont les conformistes des années 2000 ; des modérés qui veulent se démarquer des « intransigeants », des « radicaux » ; des bien-pensants de la rectitude politique.

Ces gens irrécupérables, au cerveau lessivé par la propagande du capital, constituent la majorité des membres des partis politiques occidentaux. Ils sont des insignifiants au service du non-changement, de la non-évolution. Ils se disent « de gauche » mais leurs actes profitent au capitalisme établi. Les partis existants sont pour la plupart, à combattre. Leur direction, leur députation, et les faux frères qui les composent sont des ennemis.

Le capital, par sa propagande, a instauré le règne de l’insignifiance, ou l’absence de pensée, de réflexion. La contestation doit être remplacée par l’ouverture, le respect, l’acceptation de tout, sans se questionner.

Les partis d’idées ne sont plus l’ombre de ce qu’ils étaient. En 2011, il faut regarder du côté de l’Amérique du Sud, suivre l’exemple des partis bolivariens. Créer des partis neufs, socialistes, qui s’empareront du pouvoir envers et contre la médiasserie, le capital, et mettront l’État au service des citoyens.

Michel Rolland

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« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
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Viktor Dedaj

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